Un MIRACLE Merveilleux

Un MIRACLE Merveilleux

Année 1950 Marie Jeanne Duvil, surnommée AZI, a retracé les événements qui ont entraîné une multitude d’âmes tziganes pour lesquelles notre Seigneur Jésus-Christ a donné sa vie sur la croix.

La sœur AZI, entourée de plusieurs de ses enfants et de ses petits-enfants, s’est souvenue de l’intervention de Dieu comme si cela était hier, Elle le raconte :

« Je venais souvent à LISIEUX, parfois tous les mois.

J’avais une maladie de l’estomac et je portais une ceinture spéciale. J’allais donc à sœur Thérèse à la Basilique et j’y faisais brûler des cierges. J’étais très pieuse et je croyais qu’en faisant ça j’aurais été bien de mon estomac.

Un jour je suis allée sur le marché. Je venais de la Basilique où j’avais acheté une grande broche de Sainte Thérèse. Je l’avais mis sur moi. Et sur le marché je vois un homme qui vendait des livres. Je l’avais déjà vu plusieurs fois et je me suis approchée de lui :

Que vendez-vous Monsieur ?

Sœur, c’est la Bible. Cette broche que vous avez devant vous c’est Sainte-Thérèse. Elle a vécu. Mais, elle est morte. Retirez donc ça.

Tenez, prenez ce prospectus et allez 28 rue du Camp-Franc. Là on vous parlera de Jésus qui est vivant et qui guérit les malades.

Ce prospectus-là, je n’y avais pas porté attention et je l’ai mis dans mon porte-monnaie.

J’avais un grand porte-monnaie et il y avait de tout dedans ; du fil, des aiguilles, de tout. Parfois je perdais le prospectus, mais je le ramassais toujours. Je le balayais parfois avec les pelures, mais je le reprenais et je le bourrais dans le porte-monnaie.

Quelques mois après, mon fils ZINO tomba malade. Je suis allé voir une guérisseuse.

Elle me dit : Moi je ne puis rien faire. Il a une maladie d’intestin.

Je suis donc partie à l’hôpital. Le samedi il a été opéré. Le docteur est venu me voir aussitôt et m’a dit :

N’espérez plus Madame. Il est perdu.

Ça m’a foutu un coup.

Et nous voilà tous à hurler dans l’hôpital, autan qu’on était là. Il y avait Patron. Il y avait le frère de mon mari et sa sœur et tous hurlaient tant qu’ils pouvaient. L’hôpital était sens dessus dessous.

Allez-vous en, allez-vous en ! nous disait-on.

Mais, nous, on ne voulait pas s’en aller. Vous savez comment on est, nous les Man-ouches. On voulait entrer malgré tout dans la chambre.

Les gadgés nous foutaient à la porte, mais on passait en dessous de leur bras. J’ai ouvert la porte et j’ai vu la figure de mon petit. Alors j’ai crié « au secours, au secours ! »

Ils m’ont mise à la porte et je suis restée là toute la journée à guetter.

Le docteur est encore venu me voir et m’a dit :

Avez-vous d’autres enfants ?

J’en ai cinq autres.

Celui-là est perdu. Il a encore 6 mois à vivre. Il a une péritonite tuberculeuse

Il a les intestins perforés et on ne peut plus boucher les trous. Il est perdu.

Je vous le dis franchement, c’est fini. Consolez-vous avec vos autres enfants.

Toute la nuit suivante on a crié et pleuré. Nous étions stationnés sur la place du marché aux cochons, comme on l’appelle.

Les gadgés, partout, par les fenêtres, nous disaient :

Ne criez pas comme ça.

On avait beau leur expliquer. Il n’y avait rien à faire. Ils ne nous comprenaient pas.

Le dimanche vers 10h00, ma belle-sœur me tenait par le bras, car je n’avais plus de force, et nous sommes allés à la boutique en face où on avait l’habitude de prendre nos commissions. J’ai ouvert le porte-monnaie pour prendre l’argent et j’ai vu le prospectus. Je l’ai pris dans la main et je l’ai fait voir à la dame. Elle m’a dit :

Rue du Camp-Franc, c’est en face.

Je lui ai demandé :

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Et cette Gadgi-là s’est mise à rire tant qu’elle pouvait en me disant :

Allez-y et vous verrez ce que c’est.

Au moment où je suis sorti de la boutique j’ai vu une dame qui passait et qui allait à l’endroit indiqué sur le prospectus.

Quand je suis entrée j’ai entendu chanter des cantiques, puis ils se sont mis à parler en langues et je me disais : il y a des Espagnols là-dedans, des Anglais, de tout. Je ne voyais pas de croix. Ça me semblait drôle tout ça.

Après sa prédication finie, le pasteur est venu vers moi et m’a demandé :

Qu’est-ce que vous avez à pleurer comme ça.

Monsieur, j’ai un fils qui a été opéré et qui va mourir.

Ne pleurez pas. Le Seigneur peut tout. Votre fils sera guéri ? Dieu va vous le redonner.

Quand j’ai entendu ça, ça m’a foutu un coup, frère.

J’étais déjà pieuse d’avance. Ça m’a pris du haut de la tête jusqu’au bout des pieds. J’en étais bouleversée.

Où est votre fils ?

A l’hôpital. Il a été opéré hier. Il a 20 ans. Il est père d’une petite fille et sa femme en attend un autre.

Nous allons y aller et nous lui imposer les mains.

Je me suis dit en moi-même : « qu’est-ce que c’est que l’imposition des mains. »

J’ai cru que c’étaient des guérisseurs.

Ils sont venus et ils ont prié pour mon fils qui avait plus de 40° de fièvre. De suite après la prière la fièvre tomba.

Il va guérir. Priez Dieu, nous dit le pasteur.

Toute la journée on demandait à Dieu de le guérir.

Le lundi je veux aller voir, mais je sens une souffrance en moi. Je défais la ceinture spéciale que je portais depuis cinq ans à cause de mon estomac et d’une descente d’organes. Je défais les courroies, je prends la ceinture et je la jette par la fenêtre. Depuis je ne l’ai plus jamais remise. Je rends gloire à Dieu car c’est lui qui m’a remise d’aplomb, c’est lui qui a rétabli mon fils.

A ce moment-là j’ai « écrit à mon fils MANDZ qui se trouvait dans le Finistère :

« Mon cher fils,

Je te dirais que ton frère Zino était gravement malade et le Seigneur l’a guéri. Viens et tu verras que le Seigneur vit. »

Quand je lui écris, il y avait déjà 15 jours depuis que l’on connaissait la Parole de Dieu. Un frère nous avait remis une Bible et nous l’expliquait.

MANDZ me répondit : « je ne comprends pas ce que tu dis »

Je lui ai donc écrit une deuxième fois et il est venu.

Il a été aux réunions avec sa femme Pounette et ils ont bien compris la Parole de Dieu. On est resté deux ou trois mois autour de la ville pour pouvoir aller aux réunions. On était attiré par la Parole de Dieu.

Que s’est-il passé après ?

TZIGANES DANS LE MONDE 

Comment débuta le mouvement Tzigane dans le monde

Naissance et croissance d’un Mouvement de l’Esprit Parmi un peuple énigmatique et sans frontières

Par Clément Le Cossec

Pour comprendre le cheminement de ce Mouvement, il est nécessaire de rappeler quelques dates…

  1. 1946. Un jeune Tzigane vient à une réunion de l’Assemblée de Dieu de Lille dont je suis alors pasteur.Il me demande d’aller prier pour sa mère atteinte d’une maladie de cœur et alitée. Guérie miraculeusement par le Seigneur lors de l’imposition des mains et en réponse à sa foi, la nouvelle se répand parmi d’autres Tziganes.  Le jeune homme m’introduit dans les caravanes stationnées sur un terrain vague.  Le Seigneur accomplit de nouvelles guérisons et, pendant environ un mois, plusieurs assistent aux réunions, puis repartent sur les routes avec leurs caravanes. Et, je les oublie.
  2. 1950. Je suis en vacances à Lisieux où j’avais commencé mon ministère le 25 janvier 1940, à l’Assemblée de Dieu et j’ai la surprise de rencontrer des Tziganes qui viennent de se convertir à la suite de la guérison miraculeuse d’un jeune Tzigane du groupe des Manouches.Le pasteur Gichtenaere était allé à l’hôpital prier pour ce jeune homme dont le docteur avait dit à la maman qu’il n’y avait pas d’espoir de guérison
  3. 1952. Alors que j’étais engagé dans l’évangélisation de la Bretagne, je vis arriver dans la salle du Nouveau Théâtre de Brest où je tenais des réunions, un groupe de Tziganes. Ils me supplièrent d’aller les voir dans leurs caravanes. Au cours de l’entretien, ils me dirent : « Nous sommes heureux de connaître le Seigneur Jésus, mais aucun pasteur ne veut nous baptiser et nous ne pouvons donc pas prendre la Sainte Cène ». Jeleur demandai pourquoi on ne voulait pas les baptiser. Ils me répondirent : « Parce que nous ne sommes pas mariés légalement » . Par la suite, je découvris qu’ils formaient un peuple, au-delà des frontières, qu’ils venaient de l’INDE et qu’ils avaient des coutumes différentes de notre société.  Par exemple, le groupe Tzigane des Roms pratique 1 Cor. 7:36-38 : Les pères mariaient leurs filles « Que celui qui marie sa fille… » et Deutéronome 22.-5, à propos de la virginité. Cela est aussi une coutume du groupe des Gitanos. Quant au groupe des Manouches, ils s’en référent à Juges 21:23.  En aucun cas, ils n’étaient en concubinage, compte tenu des lois de leur société.  Je les invitai à la réunion de prière et ce soir-là plusieurs reçurent le baptême dans le Saint Esprit.  Le dimanche suivant, je les baptisai dans la mer.  Et ce fut le départ d’un réveil qui s’étendit à toute la France, à toute l’Europe, aux Amériques. en Asie et tout particulièrement en Inde.  Pour les baptiser, je me basais alors sur le texte d’Actes 10:47.
  4. 1953. Plusieurs centaines s’étant convertis, ils me supplièrent de leur envoyer un conducteur spirituel.Nous n’étions à ce moment là que deux pasteurs des Assemblées de Dieu en Bretagne.  Alors, suivant l’exemple de l’apôtre Paul, j’établis parmi eux quatre anciens qui avaient un très bon témoignages. Je leur appris à lire et ils suivirent plus tard les séminaires bibliques que je fis en divers endroits de France avant d’établir une Ecole Biblique Tzigane.

Aujourd’hui, ils sont dans le monde environ 6000 conducteurs spirituels. Ils ont pris en mains leurs propres organisations.

  1. 1958. C’est une date cruciale. Environ 3000 d’entre eux étaient convertis.J’avais demandé à une Convention Nationale des Assemblées de Dieu, à Nice, l’envoi d’un missionnaire. parmi eux.  Cela fut refusé.  Il me fut précisé « Nous avons nos églises, qu’ils y viennent comme les autres ».  Au cours de la Convention  Nationale Tzigane que j’avais organisée à Rennes, je pris la décision de me consacrer à ce peuple.  Je laissai à de jeunes pasteurs le soin de ]’Assemblée de Dieu que j’avais fondée avec l’évangéliste anglais Douglas Scott et je m’aventurai par la toi avec ce peuple.

J’instituai une « Association cultuelle » et une « Association culturelle » dans le cadre des Assemblées de Dieu. Ainsi deux mouvements parallèles et frères étaient reliés par la même doctrine. Je publiai les enseignements de base en éditant 19 livrets bibliques, après les avoir soumis à plusieurs anciens collègues.  Depuis les relations se maintiennent en France par l’envoi réciproque de deux délégués (tans les conventions nationales.

  1. 1962. C’est mon aventure aux U.S.A. où, dès mon arrivée, je prends contact avec le président Gayle Lewis des Assemblées de Dieu qui me recommande aux Assemblées du pays.Pendant deux mois, je traverse le continent rencontrant çà et là des Tziganes dont certains sont déjà baptisés et inclus dans la Mission Intérieure des Assemblées de Dieu.  L’année suivante, deux prédicateurs de France m’accompagnent et des projets, sont lancés avec la collaboration de plusieurs pasteurs des Assemblées de Dieu et quinze fois je voyage à travers les Etats-Unis pour affermir l’oeuvre avec l’aide des prédicateurs français.  Il y a un million de Tziganes aux USA et maintenant plusieurs églises sont établies dans diverses grandes villes, certaines ont de 500 à 1.000 membres.

Les Tziganes étant dispersés dans de nombreuses nations, je suis dans l’obligation de voyager dans une quarantaine de pays et, partout, je m’efforce de coopérer avec les assemblées de Dieu du pays.

Ainsi, en Italie, le président des Assemblées de Dieu est aussi président du mouvement Tzigane.

En Finlande et en Suède, les chrétiens tziganes et leurs pasteurs sont membres des Assemblées de Dieu.

En Inde, d’où ils sont venus en Europe il y a 1000 ansj’ai fondé, en 1966, l’oeuvre tzigane.

Le champ missionnaire est vaste dans ce pays où il y a 4O millions de Tziganes de diverses tribus dont la religion est l’hindouisme.

Un jour, un chef de village me dit « Nous ne pouvons donner qu’un seul repas de riz par jour à nos enfants. Pouvez-vous nous aider à leur en donner deux ? »  . A mon retour en France, j’ai parlé de cette misère à quelques amis et plusieurs prirent à coeur de venir en aide à ces enfants pauvres de l’Inde. Ainsi, j’ai fondé un premier pensionnat.

Aujourd’hui, il y en a 18, soit en tout 900 enfants qui ont trois repas de riz par jour, sont vêtus, soignés,  éduqués et Surtout élevés dans la connaissance de Jésus-Christ. C’est une goutte d’eau, mais nous espérons pouvoir faire plus, car il y a tellement d’enfants à secourir. En 1999, 76 des garçons de ces Maisons d’Entfants sont devenus des Prédicateurs de l’Evangile parmi leur peuple. Sept jeunes hommes furent admis dans les Ecoles Bibliques des Assemblées de Dieu indiennes et fondées par des frères américains. Ils furent diplômés après 3 ou 4 années d’études. (en 2006 130 prédicateurs issus des pensionnats)

Mais, pour faire face aux nombreuses vocations, je fondai à Bangalore, une Ecole Biblique Tzigane. Elle peut accueillir chaque année 100 élèves.  Les études des vérités bibliques de base durent 6 mois.

En cette année 2000, on compte 300 prédicateurs sortis de cette école et ce nombre est en croissance rapide. (en 2006, 400 pasteurs)

La formation des ouvriers diffère selon les pays.  Ainsi, l’oeuvre que j’ai établie en Espagne a d’abord prospéré, avec le concours de plusieurs prédicateurs gitans de France qui parlaient l’espagnol.  Au fur et à mesure du progrès de l’Evangélisation, des hommes se levaient pour être des prédicateurs.  Ils étaient instruits par les aînés lors des séminaires bibliques.  Ils sont environ aujourd’hui au nombre de 2.500. Ils se sont organisés en 18 zones (régionales).  Ils ont leur convention à Madrid une fois par an. Le nombre des chrétiens gitanos en Espagne est évalué à environ 250.000, répartis dans près de 850 églises.

Par contre, dans les Pays de l’Est, notre action était assez restreinte au temps du communisme. Depuis la chute du Mur, l’oeuvre s’y développe plus rapidement.  On compte aujourd’hui environ 300 prédicateurs répartis en Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Slovaquie, Tchéquie, ex-Yougoslavie, Moldavie, Ukraine, Pologne, Russie, Grèce. Plus de 15 000 000 de Tziganes parlent encore la langue « romanès » dont la racine est le sanscrit de l’Inde, ce qui facilite leur évangélisation.

En parallèle avec les Actes des Apôtres, il faut noter que l’Evangile prêché aux Tziganes a été accompagné de guérisons miraculeuses. Cette démonstration de la puissance divine a beaucoup contribué à la conversion d’un grand nombre.

La solidité de cette oeuvre n’aurait pas été possible sans la formation d’ouvriers, que l’apôtre Paul appelait « les anciens ». Mon souci fut, dès le départ, la formation biblique de cette armée de prédicateurs. C’était  aussi ce que voulait le Christ quand Il dit à ses disciples : « Priez pour que le Maître de la Moisson envoie des ouvriers dans la Moisson »

Certes, il a fallu établir des règles de conduite, comme l’apôtre l’écrivit à Timothée, pour que le témoignage et la doctrine soient conformes à l’enseignement de la Bible.  Ainsi, à travers le monde et malgré leur dispersion, les Tziganes ont reçu les bases bibliques fondamentales qui sont celles des Assemblées de Dieu.1975.Le Mouvement Tzigane a été accueilli, à l’unanimité, au sein de la Fédération Protestante.

1975. Le Mouvement Tzigane a été accueilli, à l’unanimité, au sein de la Fédération Protestante.

On estime à environ 600.000 le nombre de chrétiens tziganes en Europe, soit le tiers des Pentecôtistes européens.  Ceci sans compter ceux des autres continents comme les Amériques et l’Asie. La population tzigane globale dans le monde est évalué à 60millions dont 4O millions en Inde.

Ce réveil tzigane dans la moitié du 20′ siècle est un miracle, car ce peuple était oublié des églises.

Le Christ est le bâtisseur de l’Eglise et, en cette fin des temps, tel un signe de son retour prochain, Il a ajouté les Tziganes à SON CORPS qui est SON ÉGLISE.

A Lui soit donc toute la gloire !

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