Pasteur Eric Pérus

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Avant d’arriver au calvaire

Jésus a été injurié à trois reprises. Tout d’abord voyons ce qui est rapporté dans Matthieu 26-67/68 ;

« Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets en disant : Christ, prophétise, dis-nous qui t’a frappé ?

C’était les scribes et les sacrificateurs qui faisaient cela. Ils se moquaient de Jésus en sa qualité de prophète. Et malgré eux ils accomplissaient cette parole qu’Esaïe avait annoncé en parlant du Messie :

« J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, Et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; Je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats » (Es. 50-6). Le second incident se trouve dans Luc 23-11 :

« Hérode avec ses gardes, le traita avec mépris ; et après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate.

Pilate :

Pilate n’ayant pas le courage de condamner Jésus l’envoie à Hérode, car il tombait sous sa juridiction. Hérode le traite avec mépris et se moque de sa royauté.

Enfin le comble, nous voyons des injures et des insultes dans Jean 19-2/3 :

« Les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre ; puis s’approchant de lui, ils disaient : Salut roi des Juifs. Et ils lui donnaient des soufflets ».

Avant d’être cloué sur la croix et de souffrir une mort ignominieuse, sa coupe débordait d’amertume. II avait dû supporter les injures, le mépris devant les sacrificateurs. Ensuite il avait enduré les moqueries d’Hérode, et enfin il recevait les coups et entendait les blasphèmes des soldats.

3 lieux de Jugement

Je ne sais si vous avez remarqué qu’il y avait eu trois lieux de jugement. Tout d’abord il a comparu devant le Sanhédrin. Les magistrats juifs le jugeaient parce qu’il avait affirmé qu’il était le Fils de Dieu, et pour eux c’était un blasphème.

D’autre part, le jugement du Sanhédrin était illégal parce qu’il s’était réuni la nuit, sans même entendre les témoins de la défense.

Ensuite Jésus a comparu devant Hérode qui voulait seulement voir quelque miracle. Il le traita avec dédain et mépris.

Enfin le dernier mot fut donné par Pilate. A plusieurs reprises Dieu avait averti Pilate que Jésus était innocent. Voici ce que nous lisons dans Matthieu 27-11/14 : « Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.

« Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des Anciens.

« Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent ?

« Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune palote, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.

Jésus ne se défend pas

Le gouverneur était habitué à voir devant lui des gens qui se défendaient par tous les moyens. Souvent même ils avaient des témoins pour les aider. Tandis que Jésus ne chercha même pas à se défendre. Ainsi s’accomplissait la prophétie d’Ésaïe 53-7 :

Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche

Pilate a trouvé devant lui un homme tout différent des autres, qui ne cherchait pas à s’échapper. Il fut très étonné du comportement du Seigneur.

Avertissement par un songe

De plus, Pilate reçut un avertissement. Nous lisons dans Matthieu 27-19 :

 « Pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa. femme lui fit dire : Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.

Dieu avait donné un songe qui révélait à la femme de Pilate que Jésus était innocent. C’était un avertissement de la part du Seigneur. Elle en informa son mari. C’était un événement surnaturel.

Mais revenons à Jean 19-7/9

La loi de ces juifs

Les Juifs répondirent : Nous avons une loi, et selon notre loi il doit mourir parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. Quand Pilate entendit cela sa frayeur augmenta. Il rentra dans le prétoire et dit à Jésus : D’où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna point de réponse ».

Lorsque Pilate entendit que Jésus s’était déclaré Fils de Dieu il dût se souvenir de l’avertissement de sa femme ; il fut saisi de frayeur.

Alors à trois reprises, Pilate essaya de relâcher le Seigneur Jésus. Tout d’abord dans Luc 23-14/16 nous lisons :

« Pilate ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats et le peuple, leur dit : Vous m’avez amené cet homme comme excitait le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez ; ni Hérode non plus ; car il nous l’a renvoyé, et voici, cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc après l’avoir fait battre de verges

Donc Pilate cherchait à relâcher Jésus.

A chaque fête de la Pâque, c’était la coutume de relâcher un prisonnier, mais la foule cria :

« Fais mourir celui-ci et relâche NOUS Barabbas.

Pour la seconde fois Pilate plaida la cause de Jésus. Il voulait le relâcher, mais les Juifs s’écrièrent : « Crucifie, crucifie-le ! »

Alors pour la troisième fois Pilate insista :

« Quel mal a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc après l’avoir fait battre de verges. Mais ils insistèrent à grands cris demandant qu’il soit crucifié

Chaque fois que Pilate voulait relâcher Jésus, chaque fois la foule s’y opposait avec violence. A la fin Pilate eut peur et il céda. Il le leur livra pour qu’il soit battu de verges et ensuite crucifié. Il savait qu’il avait livré un innocent. Aujourd’hui il attend le dernier Jugement et il paraîtra devant celui qu’il a condamné.

Quant au peuple juif pour arracher à Pilate la condamnation de Jésus, il cria :

« Nous n’avons de roi que César ! » (Jean 19-16).

Et ils ajoutèrent :

Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants

La malédiction est tombée sur ce peuple. Voilà pourquoi ils ont souffert pendant des siècles. Mais un jour viendra, la bénédiction au retour de Jésus, quand ses pieds se poseront sur la montagne des oliviers, alors ils reconnaîtront leur Messie et la nation renaîtra en un jour. Dieu leur accordera la plénitude de la bénédiction.

Voyons maintenant ce qui s’est passé avec Caïphe. Caïphe en voulait à mort à Jésus, car il avait peur de perdre sa place. Il s’était dit en parlant de Jésus :

« Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire notre ville et notre nation Et il ajouta :

« Il est de notre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas

Eh bien ! Caïphe n’a pas gardé longtemps sa place. L’histoire nous apprend que peu de temps après il a été tué dans une émeute.

J’arrive à cette conclusion que tous ceux qui ont eu une responsabilité dans la mort de Jésus ont subi un juste jugement.

Aujourd’hui, quand nous sommes devant la croix, nous avons deux possibilités :

nous pouvons l’accepter ou la refuser.

L’accepter c’est recevoir le pardon et le salut. La rejeter c’est se mettre au rang des coupables, des bourreaux de Jésus.

En décrivant le supplice, le Psalmiste dit ces mots :

 « Ils ont percé mes mains et mes pieds » (PS. 22-17). Mais qui sont ces « ils » responsables de la mort du Sauveur ?

J’entends quelqu’un me dire :

« Mais ce sont les soldats, les bourreaux, ceux qui il y a dix-neuf siècles ont enfoncé les clous ».

Certes, les soldats sont responsables, mais sont-ils vraiment les seuls ? A côté d’eux on pourrait mettre leur capitaine qui a donné l’ordre, mais cet ordre il l’a reçu de Pilate qui a été poussé par les chefs et la foule assemblée dans la cour du prétoire.

Et lorsque Pierre prêcha le jour de la Pentecôte, il n’eut pas peur de désigner les assassins :

« Cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir •par la main des impies ». (Actes 2-23) .

Cependant ils ne sont pas les seuls coupables. A côté d’eux on pourrait mettre l’humanité tout entière. Quelle est la véritable cause de la mort de Jésus ? Qu’est-ce qui a déchiré son cœur plus que les clous qui ont déchiré ses mains ?

Le prophète répond à notre interrogation douloureuse

« Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités, Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Es. 53-5)

Les coupables c’est vous, c’est moi.

Il y a encore une parole sur laquelle je voudrais attirer votre attention

« Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3-18).

Devant la croix nous avons un choix. Si nous acceptons Jésus comme notre Sauveur, Dieu nous reçoit, il nous sauve. Si nous le rejetons, nous sommes perdus pour ce temps et pour l’éternité. Vous serez condamné non pas parce que vous avez péché, mais parce que vous avez rejeté la grâce ; vous rejetez le sacrifice de Jésus sur la croix. Vous êtes aussi coupable que Pilate ou que les Juifs qui ont crié contre Jésus : « Crucifie, crucifie ».

Il y a un proverbe qui dit : « L’homme propose et Dieu dispose ». Pour le salut c’est exactement le contraire. C’est Dieu qui vous propose le salut et vous, vous en disposez. Dieu vous l’offre gratuitement. Acceptez-le de tout votre cœur.

Méditation

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