Christ, notre Pâque a été immolé

(Lire 1 Cor. 5-7)

Quand Dieu donna à Moïse et à Aaron l'ordonnance de la Pâque, Il leur dit que ce serait le commencement des mois, le premier mois de l'année. Leur calendrier devait recommencer.

Jésus, notre Pâque, nous a aussi introduits dans une nouvelle époque et, pour cela, un nouveau calendrier a commencé avec Sa naissance terrestre.

Il y a aussi pour nous le moment où nous introduisons Jésus dans notre vie, où nous L'acceptons comme notre Pâque. C'est le commencement d'une nouvelle vie, la conversion et la nouvelle naissance.

L'Agneau Pascal

Le deuxième jour de ce premier mois, les Israélites devaient prendre un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an, et le garder jusqu'au quatorzième jour, soit trois à quatre jours.

Jésus, l'Agneau Pascal, fut observé pendant trois ans et demi par les sacrificateurs. Ils cherchaient en Lui une faute, un péché, un défaut. Mais tous leurs efforts furent vains, et à la fin de Son ministère, Jésus put s'écrier :

« Qui de vous me convaincra de péché ? » (Jean 8-46)

Et personne ne put Le convaincre de péché.

Partage de l'Agneau

Dieu avait dit que si la maison était trop petite, c'est-à-dire si la famille n'était pas assez nombreuse pour manger un agneau, il fallait le partager avec une autre famille.

La maison d'Israël était trop peu nombreuse pour recevoir toutes les grâces que le Seigneur Jésus apportait. Le Christ, dans Sa grandeur, devait être partagé avec les païens.

L'Assemblée et l'Agneau

Dieu avait dit que toute l'assemblée devait égorger l'agneau entre les deux soirs. Bien que cette assemblée fût composée de près de cinq cent mille familles, et que presque chaque famille dut immoler un agneau, Dieu ne parle que d'un seul agneau.

Il voyait dans tous ces agneaux le type de Celui qui devait mourir pour sauver non seulement un peuple, mais la multitude des croyants de toutes les nations.

Le Sang de l'Agneau

Le sang de l'agneau devait être mis sur le linteau et les poteaux des portes avec un bouquet d'hysope.

Dieu a voulu placer en Égypte, treize siècles avant la venue et la mort de Son Fils bien-aimé, le type de la croix sur laquelle le sang a coulé des mains et du front de notre Sauveur.

La promesse de l'Éternel était que chaque maison placée sous le signe du sang de l'agneau serait protégée quand l'Ange destructeur passerait pour faire périr les premiers-nés égyptiens. Dieu fut fidèle à Sa parole. Il préserva tous les enfants d'Israël obéissants, et dans les maisons des Israélites, il n'y avait pas un seul mort, tandis que dans les maisons égyptiennes, le premier-né fut frappé. Le sang servait de signe et assurait la protection.

La Nouvelle Alliance

Dans notre dispensation, Dieu Lui-même nous a donné l'Agneau, le Seigneur Jésus. Il nous demande de placer par la foi Son sang sur les poteaux et le linteau de la porte de notre cœur. Le sang de Jésus nous servira de signe pour nous protéger à l'heure de la tentation qui vient sur le monde, et aussi pour nous assurer contre la mort éternelle.

Il n'y a pas d'autre moyen de salut.

Appartenir à une famille israélite n'était pas suffisant. Il fallait la foi et l'obéissance à la Parole de Dieu, et le témoignage du sang sur la porte de la maison.

Être né dans une famille chrétienne n'est pas suffisant. Il faut la foi et l'obéissance à la Parole de Dieu qui nous dit :

« Sans effusion de sang il n'y a pas de pardon » (Héb. 9-22)

Et aussi :

« Le sang de Jésus Son Fils, nous purifie de tout péché » (1 Jean 1-7)

La Parole de Dieu ne faillira point. Le salut se trouve seulement sous l'aspersion du sang de Jésus.

Christ, notre Pâque a été immolé ! C'est à vous de vous réfugier sous la protection de Son sang pour être sauvé et gardé jusqu'à Son retour.