2000 ans d'histoire de Jésus Christ à nos jours
Jésus le Messie
Est venu chez les siens, mais les siens ne l’ont point reconnu. Mais :
Je déclare que :
- Les premiers apôtres étaient Juifs.
- Les premiers chrétiens étaient Juifs (Judéo-chrétiens).
- L’Église primitive était Juive.
- Les premiers écrivains du Nouveau Testament étaient Juifs, ils ont écrit 25 livres du Nouveau Testament sur 27.
- Jésus le Messie a dit : le salut vient des Juifs (Jean 4:22).
- Un Juif, l’apôtre Paul, a dit concernant Israël : Dieu n’a pas rejeté son peuple d’Israël, loin de là !! (Romains 11:1).
- Mais leur endurcissement ! Le salut est devenu accessible aux païens (Romains 11:11-12).
- Israël se convertira nationalement en acceptant Jésus leur Messie, dans la 2e phase du retour de leur Messie (Romains 11:26, Zacharie 12:10, Ésaïe 59:20).
Amen
Maintenant, voyons les 2000 ans d’histoire d’Israël de Jésus Christ à nos jours dans le paragraphe suivant.
Israël : 2000 ans d’histoire de Jésus Christ à nos jours !
Israël, le petit cours d’eau, va cheminer son chemin pendant 2000 ans. Voyons un petit résumé de ce qui sera dit dans les sections suivantes :
- Chronologie des événements du Nouveau Testament.
- Liste des empereurs romains.
- Liste des procurateurs de Judée.
- Les Zélotes.
- Vespasien et Josèphe Flavius.
- Jérusalem détruite par Titus le Romain en 70 après Jésus-Christ.
- Massada en 73.
- Bar Kokheba le Juif et Hadrien l’empereur romain (132-136).
- Jérusalem et la Judée perdent leurs noms.
- La diaspora des Juifs à travers le monde.
- La Kabbale et les deux Talmuds.
- Les huit croisades pour délivrer le tombeau de Jésus.
- La domination turque de 400 ans.
- La population juive.
- Israël doit revenir dans son pays.
- Les colons juifs.
- Théodore Herzl, père du sionisme.
- Déclaration Balfour et Chaïm Weizmann.
- Le général Allenby.
- Israël renaît en un jour (Ésaïe 66:8).
- L’État d’Israël et David Ben Gourion.
- La langue hébraïque revenue à la vie avec Eliezer Ben Yehouda.
- La guerre des six jours en 1967.
- L’accès des Juifs au mur des Lamentations.
- La ville de Jérusalem et son histoire avec son temple en 40 points.
- La guerre du Yom Kippour en 1973.
- Janvier 1991.
- Les réalisations des prophéties concernant Israël.
- Les grands personnages juifs.
- Cette race (les Juifs) ne passera pas, le Messie Jésus sera revenu.
Chronologie des événements du Nouveau Testament
- 10 av. J.-C. : Naissance de Jésus Christ, 4 ans avant Jésus-Christ.
- 20 ap. J.-C. : Ministère de Jean Baptiste.
- 30 ap. J.-C. : Mort du Christ, naissance de l’Église. Martyre d’Étienne. Conversion de Saul de Tarse.
- 40 ap. J.-C. : Église d’Antioche. Jacques est décapité. Pierre en prison. Paul visite Jérusalem lors de la famine. Premier voyage missionnaire commencé en 47.
- 50 ap. J.-C. : Second voyage missionnaire. Épîtres : 1 et 2 Thessaloniciens, Galates, 1 Corinthiens, Philippiens, 2 Corinthiens, Romains. Fin du 3e voyage missionnaire et arrestation en 56. Fin de l’emprisonnement à Césarée en 58. À Rome en 59.
- 60 ap. J.-C. : Fin du 1er emprisonnement à Rome en 61. Épîtres : Philippiens, Éphésiens, Colossiens. Autres voyages. Évangile de Marc, 1 Timothée, Tite, 2 Timothée, Hébreux. Fin du second emprisonnement et mort de Paul en 64.
- 66 ap. J.-C. : Révolte des Juifs.
- 70 ap. J.-C. : Chute de Jérusalem. Chute de Massada en 73. Évangiles : Matthieu, Luc, Actes.
- 80 ap. J.-C. : Josèphe, Guerre des Juifs.
- 90 ap. J.-C. : Josèphe, Antiquités juives.
- 100 ap. J.-C. : Apocalypse, 2 et 3 Jean, Évangile de Jean, 1 Jean.
Liste des empereurs romains
| Empereur | Date | Référence dans le Nouveau Testament |
|---|---|---|
| Auguste | 30 av. J.-C. - 14 ap. J.-C. | Luc 2:1 |
| Tibère | 14-37 | Luc 3:1 |
| Caligula | 37-41 | - |
| Claude | 41-54 | - |
| Néron | 54-68 | - |
| Galba | 68-69 | - |
| Othon | 69 (3 mois) | - |
| Vitellius | 69 (1 mois) | - |
| Vespasien | 69-79 | - |
| Titus | 79-81 | - |
| Domitien | 81-96 | - |
| Nerva | 96-98 | - |
| Trajan | 98-117 | - |
| Hadrien | 117-138 | - |
Liste des procurateurs de Judée
| Procurateur | Date | Référence dans le Nouveau Testament |
|---|---|---|
| Coponius | 6-10 ap. J.-C. | - |
| M. Ambivius | 10-13 | - |
| Annius Rufus | 13-15 | - |
| Valerius Gratus | 15-26 | - |
| Ponce Pilate | 26-36 | Matthieu 27, Marc 15:1-5, Jean 18:28-38 |
| Marcellus | 36-38 | - |
| Marulus | 38-44 | - |
| Cuspius Fadius | 44-? | - |
| Alexandre | ?-48 | - |
| Cumanus | 48-52 | - |
| Antonius Felix | 52-59 ? | Actes 23 et 24 |
| Porcius Festus | 59-?-62 | Actes 25 et 26 |
| Albinius | 62-64 | - |
| Gessius Florus | 64-66 | - |
Israël
Après Jésus-Christ, la Bible dit :
Jésus avait annoncé au peuple d’Israël qu’il passerait par de grandes persécutions et qu’il allait beaucoup souffrir dans l’avenir (Luc 23:27, Matthieu 24:1-20).
Les Zélotes
Les Zélotes
Celui qui est zélé en grec, en araméen = zèle. On les a appelés aussi Sicaires ou hommes du poignard. Les Zélotes étaient des membres d’un parti de patriotes juifs.
Juda de Galilée
Les Juifs avaient pris l’habitude de payer l’impôt à Hérode, ils le haïssaient, mais c’était un roi qui avait pris le titre de Juif. Les impôts dont ils s’acquittaient contribuaient au maintien de l’État juif, mais comme il a fallu payer l’impôt aux Romains, c’était tout autre chose, du fait que c’était à l’encontre de leurs principes religieux. Cela fut mis en lumière par un nommé Juda de Galilée, au temps de César Auguste (Luc 2:1-2, Actes 5:37). Il était appuyé par le Pharisien Sadoc.
Juda déclara à ses compatriotes que le paiement d’un tribut aux Romains constituerait un acte d’apostasie à l’égard de Dieu, car un vrai Juif ne pouvait pas reconnaître César comme seigneur, il ne devait avoir qu’un seul Seigneur et Maître : Dieu.
Ainsi, avec Juda de Galilée, commence le premier foyer zélote, mais Juda et ses partisans furent massacrés par les Romains. Cependant, l’enseignement et l’exemple de Juda ne furent pas oubliés, plus tard son fils Menahem prendra la relève.
Les Zélotes affichent leur foi
Au cours de l’été de l’année 66 après Jésus-Christ, les prêtres juifs à Jérusalem refusèrent d’offrir des sacrifices que les Romains demandaient en l’honneur de l’empereur Néron.
Les prêtres
Qui refusaient d’offrir les sacrifices étaient issus du bas clergé, car ils étaient imprégnés par les idées des Zélotes. Avec eux, il y avait Eléazar, jeune aristocrate et capitaine qui était passé à leur parti. Il était pour eux un chef. En plus, se joignit à eux Menahem, dernier fils de Juda de Galilée, qui était le chef des Zélotes.
Mais contre eux, il y avait le haut clergé avec le grand prêtre qui obéissait aux Romains pour offrir des sacrifices à César.
Menahem
Mais cette troupe de Zélotes, qui ne voulait pas obéir à Rome, déclara la révolte, et conduits par Menahem, attaquèrent brusquement et détruisirent la garnison romaine de Massada, la grande forteresse de la mer Morte. Après avoir équipé ses partisans avec les armes qu’il y trouva, il marcha sur Jérusalem et la force du grand prêtre et d’Agrippa.
Ils furent bientôt écrasés et beaucoup d’aristocrates religieux périrent assassinés. Il semble que Menahem ait été investi du pouvoir royal, mais il alla trop loin et,
C’est alors qu’Eléazar
Prit le commandement de ce soulèvement dont il était à l’origine, et fit en sorte que Menahem soit assassiné dans le temple.
Mais les Juifs réformateurs continuèrent toujours la révolte contre les Romains.
Vespasien et Josèphe Flavius
En 67, Vespasien
Au cours de sa campagne contre plusieurs villes d’Israël, fit un des prisonniers juifs, nommé Josèphe Flavius. Conduit devant lui, il joua le rôle de prophète et lui prédit qu’il deviendrait empereur de Rome. Vespasien fut impressionné par cette audacieuse prophétie, mais ce qu’il avait prédit arriva en 68.
Néron mourut
Et Vespasien fut couronné empereur en 69, dès lors la fortune de Josèphe Flavius était assurée. Après avoir été attaché à l’état-major de Titus comme officier de liaison pendant le siège de Jérusalem, il accompagna son protecteur impérial à Rome où il écrivit son livre La Guerre des Juifs.
Mais les Zélotes
N’arrêtèrent pas le combat contre les Romains, et l’arrivée de Jean de Gischala fournit un chef valable pour les Zélotes. La campagne des Romains en 68 fut consacrée à la destruction de tous les centres de révolte du pays d’Israël.
Esséniens
Une opération des Romains dans la région de Jéricho en cette année-là détruisit l’établissement monastique des Esséniens à Qumrân, mais les membres de cette communauté avaient prévu l’attaque des Romains. Ils ont caché les saintes Écritures à proximité dans des grottes.
Ces saintes Écritures ont été retrouvées en 1947 par un berger arabe qui recherchait une petite brebis égarée. Ces documents d’une très grande valeur, nous les connaissons actuellement sous le nom de manuscrits de la mer Morte.
Destruction de Jérusalem : Rome impose sa puissance
Au printemps de l’année 70, les Romains furent prêts à prendre leur revanche, si longtemps retardée, sur les rebelles de Jérusalem. L’empereur Vespasien donna le commandement des opérations à Titus, son fils aîné. Celui-ci regroupa ses forces et pénétra en Judée à la tête de la plus formidable armée jamais envoyée contre les Juifs. Quatre légions s’installèrent sur le mont des Oliviers et là commença le siège de Jérusalem.
Les Juifs et Jérusalem
À l’approche des Romains, une réconciliation sera faite entre les Juifs dans la ville de Jérusalem, car auparavant il y avait des querelles entre eux, mais devant les Romains, ils se réunirent comme un seul homme.
Jérusalem avec trois places fortes distinctes :
- Le temple.
- La forteresse d’Antonia.
- Le palais d’Hérode.
Les chefs
Jean de Gischala et les Zélotes se retranchèrent dans le temple, prêts à le défendre jusqu’à la mort. Le général Simon Ben Gioras organisa la défense de la cité.
Le siège
Le siège fut l’un des plus terribles de l’histoire. Josèphe Flavius, qui faisait partie de l’état-major de Titus, en donne une description très vivante. La ville était remplie de réfugiés ainsi que de troupes, et les ravages de la famine furent bientôt plus terribles que la guerre. La cause des Juifs était désespérée. Josèphe Flavius rapporte un cas de cannibalisme : une mère se tua son enfant et le mangea.
Prédiction de Jésus
Les Romains construisirent un mur qui encerclait complètement la ville, empêchant ainsi l’arrivée des vivres et bloquant les réfugiés à l’intérieur.
Jérusalem était véritablement gardée de tous côtés comme l’avait prédit Jésus :
L’attaque décisive
Les Romains franchirent peu à peu les murs extérieurs et intérieurs de la ville, tandis que les patriotes juifs opposaient une sauvage résistance à leur progression vers le temple où ils se massaient.
La lutte était extrêmement féroce et les prisonniers étaient cruellement traités des deux côtés. Le commandement des Zélotes dit à ses hommes qu’il n’avait pas la crainte d’être capturé puisque la ville appartient à Dieu.
Le temple incendié
Le 29 août de l’an 70 après Jésus-Christ, les Romains pénétrèrent dans le temple. Les cours étaient encombrées de réfugiés espérant jusqu’au bout un miracle qui les sauverait, mais ils furent massacrés par les Romains qui combattaient sauvagement pour vaincre la résistance des Zélotes.
Selon Josèphe Flavius, le feu fut mis au temple accidentellement par un soldat romain qui jeta une torche dans une des salles intérieures. Même les efforts de Titus pour sauver le fameux sanctuaire ne purent arrêter les légionnaires dans leur frénésie de carnage et de destruction.
Les Juifs périrent par milliers dans les cours du temple. Les prêtres, retranchés sur les toits, lançaient des piques ornementales sur les Romains avant de plonger dans les flammes de leur sanctuaire.
Les Romains sont les maîtres
Il y eut encore une violente bataille dans la ville haute, mais le 26 septembre, Jérusalem était complètement aux mains des Romains.
La plus grande partie de la ville n’était plus que ruines fumantes. Titus fit raser ce qui en restait.
Les Romains vainqueurs érigèrent leurs bannières et offrirent un sacrifice acclamant Titus. Ainsi, la ville de Jérusalem avec son temple était détruite.
Les pertes des Juifs au cours de ces batailles étaient énormes. Josèphe Flavius estime qu’il y eut 1 100 000 morts juifs et 97 000 prisonniers juifs.
La prophétie de Jésus
Nous pouvons dire que cet acte réalisait étrangement la prophétie de Jésus, ce que les Juifs craignaient depuis si longtemps.
Jésus avait dit sur Jérusalem :
En 71 après Jésus-Christ, Titus de retour à Rome
Il célébra avec Vespasien le triomphe de sa victoire sur les Juifs. Il avait apporté à Rome la Ménorah du temple, les trompettes d’argent et l’autel des pains de proposition.
Aujourd’hui, on peut voir à Rome les bas-reliefs de l’arc de Titus sur lequel est représenté la Ménorah, les trompettes et l’autel.
Est-ce que ce sera la fin pour les Juifs ? Non.
Même après la chute de Jérusalem, les Zélotes n’abandonnèrent pas la lutte.
Massada
Nous ne pouvons pas manquer de nous arrêter quelques instants sur cet ultime épisode de la conquête romaine, car c’est un symbole pour l’Israël actuel.
Tout près de la mer Morte, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Jérusalem, un plateau rocheux long de 580 mètres surplombe d’environ 300 mètres les vallées voisines.
Juda Maccabée
Eut le premier l’idée d’y construire un fort.
Plus tard, Hérode
Fit aménager ce nid d’aigle comme dernier refuge en cas de guerre. Son palais s’étendait sur trois terrasses, étagées d’énormes citernes. Elles avaient été creusées et pouvaient contenir 32 millions de litres d’eau. Il fallait pourvoir aux besoins des milliers de personnes qui étaient réfugiées là. Une épaisse muraille entourait la partie supérieure, déjà protégée par un à-pic impressionnant. L’unique moyen d’accès était un sentier en forme de lacet.
Les Zélotes
En 66 après Jésus-Christ, les Zélotes, sous la conduite de Menahem, fils de Juda de Galilée, avaient pris la forteresse de Massada. Mais après la mort de Menahem, Eléazar Ben-Jaïr (ou Ben Yaïr) avec un groupe de Zélotes s’établirent à Massada.
Les Romains avaient détruit Jérusalem et le temple en 70 après Jésus-Christ. En 73, les Romains marchent contre Massada pour détruire les rebelles, mais les Zélotes occupent la place forte. Ils voient s’avancer vers eux la 10e légion romaine : 15 000 soldats auxquels il faut ajouter des milliers de captifs en provenance de Jérusalem et chargés de corvées. Mais les Zélotes, gouvernés par Eléazar Ben-Jaïr, vont concentrer toutes leurs forces.
Le général romain Silva, chargé de détruire ce nid de rebelles, fait édifier une double enceinte dans la plaine pour encercler la forteresse. Il y installa 8 camps dont les traces sont encore visibles aujourd’hui. Les Romains, par un travail acharné, construisent un remblai colossal et une plate-forme dallée sur la pente où ils établissent une tour de 50 mètres de hauteur pour amener leurs catapultes à portée de tir des murailles. Les Zélotes combattirent jusqu’à ce que tout espoir fût perdu, jusqu’à la nuit qui précéda l’assaut final.
L’exhortation d’Eléazar Ben-Jaïr aux Zélotes
Que nos femmes meurent sans subir d’outrages, que nos enfants meurent sans connaître la servitude. Après les avoir tués, nous nous rendrons les uns aux autres un généreux office en conservant la liberté qui sera notre noble linceul. Mais d’abord, détruisons par le feu nos richesses et la forteresse. Les Romains, je le sais bien, seront affligés de n’être pas les maîtres de nos personnes et d’être frustrés de tout gain.
Laissons seulement les vivres, ceux-ci témoigneront pour les morts que ce n’était pas la disette qui nous a vaincus, mais que, fidèles à notre résolution première, nous avons préféré la mort à la servitude.
Mourrons sans être esclaves de nos ennemis, sortons ensemble libres de la vie avec nos enfants et nos femmes. »
(Extrait du livre de Josèphe Flavius : La Guerre des Juifs).
Les assiégés de Massada
Hommes, femmes et enfants étaient au nombre de 967 personnes. La nuit qui précéda l’assaut final, les Zélotes tirèrent au sort 10 d’entre eux pour être les meurtriers de tous. Le dernier survivant, après avoir contemplé autour de lui la multitude des cadavres étendus et ayant reconnu que tous avaient péri, s’enfonça d’un bras vigoureux son épée toute entière dans le corps et tomba près de ceux de sa famille.
Ils étaient morts par la pensée de n’avoir laissé aucun être vivant au pouvoir des Romains. Quand les Romains forcèrent les portes le lendemain, ils trouvèrent deux femmes et cinq enfants désespérés et 960 cadavres couchés sur les ruines fumantes de la forteresse, attestant le courage et la foi des Zélotes.
Les Juifs disent aujourd’hui : « Massada ne tombera pas une deuxième fois. »
Une période sombre pour les Juifs de 70 à 138
Après la destruction de Jérusalem par Titus en 70 et de Massada en 73 de notre ère, le petit cours d’eau juif, duquel était sorti le Messie, était encore là. Pourtant, leur temple était détruit, le Sanhédrin dispersé.
Tous les moyens de gouverner supprimés, les Juifs ne conservaient que la synagogue. À partir de ce moment-là, il convient de les considérer davantage comme une communauté religieuse que comme une nation. Leur respect de la Loi, leur attente commune d’un Messie et l’assurance d’une restauration maintenaient l’unité.
Sous le règne de l’empereur Domitien (81-96)
La persécution contre les chrétiens et tous les Juifs qui cherchaient à cacher leur nationalité sont punis et risquent de perdre leurs biens et même leur vie.
En 96-98
L’empereur Nerva met fin à ces discriminations.
En 98-117
Sous le règne de l’empereur Trajan, il y eut une répression sanglante et sévère.
En 117-138
Empereur Hadrien.
En 130
Il interdit la circoncision et ordonne de reconstruire une ville romaine à la place de Jérusalem avec son stade, son théâtre et ses temples consacrés aux divinités romaines. Un autel païen doit être édifié sur l’emplacement du temple.
Les Juifs ne peuvent tolérer un tel sacrilège. Non seulement tout espoir de reconstruire leur temple est anéanti, mais ce lieu saint sera constamment souillé par les sacrifices païens.
Les Juifs se révoltent avec un chef, Bar Kokheba, en 132-136
Les projets d’Hadrien soulèvent une grande émotion parmi la population juive et la révolte éclate au grand jour en 132.
Elle a à sa tête Simon Bar Kokheba (fils de l’étoile). Des documents le concernant ont été trouvés en 1951 dans les grottes de la mer Morte (Dictionnaire Larousse). Il se présente comme le Messie prêt à chasser l’oppresseur romain. Des monnaies de l’époque, frappées à l’effigie de ce meneur de foules, lui confèrent le titre de Messie, mais il est plutôt le guerrier que Messie.
Le grand prêtre Eléazar et le rabbin Akiba s’associent au mouvement. La rébellion s’organise. Bar Kokheba s’empare des postes des Romains, gagna ainsi bataille sur bataille. Selon Eusèbe, la Palestine entière tombe entre ses mains. Des monnaies sont frappées pour célébrer la libération de Jérusalem, la ville sainte. Un grand prêtre s’y installe.
Les Romains n’acceptent pas un si grand échec
Le gouverneur de Judée, Rufus, fait appel au légat de Syrie, Publicus Marcellus. Celui-ci alerta l’empereur Hadrien. L’empereur envoie d’importants renforts : 65 000 hommes, à leur tête un de ses meilleurs généraux, Jules Sévère. Il semble même que l’empereur se soit rendu sur place étant donné la gravité de la situation.
Les Romains vainqueurs des Juifs
Dion Cassius raconte que le général romain assiégea successivement tous les noyaux de résistance, conquérant ainsi 50 forteresses et rasant 985 bourgades au cours de ces combats. 580 000 hommes périrent, quant à ceux qui succombèrent par la faim, la maladie et le feu, le nombre en est incalculable. La Judée toute entière, ou peu s’en faut, devint un désert.
Bar Kokheba se réfugia à Béther, à 12 kilomètres de Jérusalem, et dans une dernière résistance, il trouva la mort.
Les Juifs dispersés dans le monde
Étant dispersés dans le monde, ils ne voulaient plus se prononcer concernant les prophéties, car toutes les tribulations qu’ils avaient endurées leur provoquaient la crainte. C’est alors que les chefs religieux se mirent à étudier d’autres livres que la Bible.
La Kabbale
En hébreu, se prononce Kabala, qui signifie « recevoir ».
La Kabbale
Est le nom donné à un ensemble de doctrines, des interprétations mystiques des premiers chapitres de la Genèse, de la vision d’Ézéchiel et du Cantique des Cantiques.
Les Esséniens
En ont été influencés. On trouve des traces de la Kabbale dans l’œuvre de Philon et dans les deux Talmuds.
La Kabbale sacrée
Qui serait transmise d’Adam aux prophètes, et ceux-ci l’ayant transmise aux Thanayïm (les enseignants), et en particulier à Rabbi Schimon Ben Yochaï qui vécut au IIe siècle après Jésus-Christ.
Le Talmud
Le Talmud signifie : instruction, connaissance, enseignement. C’est un vaste recueil en hébreu et en araméen. Le Talmud se divise en deux parties :
- La Mischna.
- La Guémara ou Gemaras.
Le Talmud de la Mischna est appelé le Talmud palestinien ou Talmud de Jérusalem, achevé au IVe siècle après Jésus-Christ.
La Mischna
La Mischna signifie : répétition, double du texte de la loi orale, loi traditionnelle ajoutée à la loi écrite. L’Ancien Testament, depuis ses origines, la Mischna est à côté de la loi écrite, c’est un commentaire, un complément indispensable pour comprendre la loi écrite.
La Mischna est donc le recueil des lois juives et des décisions des rabbins et des sentences des docteurs.
La Mischna, qui est le Talmud, se compose de six parties :
- Zrayim, soit semences, semailles – lois religieuses relatives à l’agriculture, ainsi que les prières.
- Moede, le temps, les époques, les sabbats, les fêtes.
- Nachim, comprend les traités relatifs aux mariages, aux divorces, à la femme et à la vie familiale.
- Nezikin, dommages, préjudices, torts, traités relatifs aux affaires civiles et criminelles.
- Kdoschim, objets consacrés, sacrifices, traités relatifs aux sacrifices, à tout ce qui s’y rattache et aux travaux du temple.
- Taharoth, pureté, purifications, traités relatifs aux lois de la pureté.
Deuxième Talmud (dit de Guémara ou Gemaras)
On l’appelle Talmud babylonien, achevé au Ve siècle après Jésus-Christ.
La Guémara
Est une sorte d’encyclopédie de toutes les connaissances du judaïsme, elle contient l’explication et l’abrégé des discussions.
Les deux Talmuds
Ils constituent un colossal monument de pensée juive appliquée à l’étude de la Torah et constituent la force spirituelle du judaïsme depuis le commencement de la dispersion jusqu’à nos jours.
La Kabbale
Le Talmud de Jérusalem (IVe siècle après Jésus-Christ) et le Talmud babylonien (Ve siècle après Jésus-Christ) ne font pas partie de la Bible, mais pour les Juifs, ces livres sont considérés comme très importants.
Israël vivant sa diaspora parmi les nations
L’empereur Constantin (312-337)
Prend certaines dispositions contre les Juifs en les expulsant de son empire.
L’empereur Julien (361-363)
L’apostat décide que Jérusalem redevienne une ville juive. On tenta de reconstruire le temple, mais le feu s’alluma parmi les ruines et terrifia à un tel point les ouvriers que l’entreprise fut abandonnée.
L’empereur Justinien Ier (527-565)
Les Juifs sont considérés comme des hérétiques, on leur interdit de célébrer la Pâque et on les prive de leurs droits et de leurs statuts civils.
L’empereur Héraclius Ier (614)
Persécutera les Juifs et même ordonnera leur mise à mort à Jérusalem et dans toute la Galilée.
Mahomet (627)
Fondateur de l’Islam à Médine. Il assiège les villages juifs, il tue tous les hommes, les femmes et les enfants sont vendus comme esclaves. 700 hommes juifs qui étaient vivants sont précipités dans un grand fossé après les avoir décapités.
Le calife Omar (636-637)
Accepte la capitulation de Jérusalem qui, depuis le IVe siècle, était un centre de pèlerinage chrétien.
Le calife Abd El Malik (688-691)
A construit sur l’esplanade du temple le Dôme du Rocher que l’on appelle à tort la mosquée d’Omar. Il n’a en effet pas été construit par Omar.
En 705-715
Construction de la mosquée El-Aqsa.
En 976
Jérusalem sera prise par les Turcs.
En 1096, en Rhénanie
12 000 Juifs sont tués.
Les croisades
En 1095, le pape Urbain II à Clermont-Ferrand a dit : « Délivrez le tombeau de Jésus » avec un mot d’ordre : « Dieu le veut. »
Huit croisades eurent lieu de 1095 à 1295. À ces croisades ont eu part :
- Godefroy de Bouillon.
- L’empereur d’Allemagne Conrad III.
- Le roi de France Louis VII.
- Philippe Auguste, roi de France.
- Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre.
- Et Frédéric Barberousse d’Allemagne.
Cette croisade se termine avec la mort de Saint Louis, roi de France.
Résultat : 200 ans de guerre, des centaines de milliers de morts pour délivrer un tombeau vide, car Jésus était ressuscité depuis plus de 1000 ans.
En 1227
Traité de tolérance, Jérusalem, ville sainte pour les musulmans et les chrétiens.
En 1244
Les Égyptiens s’emparent de Jérusalem.
En 1290
En Angleterre, les Juifs doivent choisir entre le départ et la pendaison. Ils ne furent réadmis dans le pays qu’en 1660.
En 1298
100 000 Juifs sont tués en Franconie, en Bavière et en Autriche.
En 1308
Expulsion de 100 000 Juifs de France sous la menace de la mort.
En 1348
On accuse les Juifs d’avoir causé la peste noire et, par voie de conséquence, tué plus d’un million de personnes.
Le 2 août 1492
L’Inquisition, sous Isabelle la Catholique, chasse d’Espagne quelque 300 000 Juifs sous menace de mort.
En 1496
Les Juifs sont expulsés du Portugal.
La domination turque
En 1517
Selim Ier s’empare de Jérusalem.
En 1542
Embellissement de la ville par Soliman II, dit le Magnifique.
En cette même année, Martin Luther, le grand réformateur, écrit pour les Juifs : que l’on brûle leurs synagogues, confisque leurs biens et qu’on leur interdise de prier à leur manière.
(Le réformateur Luther aurait dû penser à réformer sa position très mauvaise et surtout anti-biblique envers les Juifs.)
En 1648 à 1658
Environ 400 000 Juifs polonais sont tués pendant la guerre entre la Russie et la Suède.
Au XVIIe siècle
Olivier Cromwell, le protecteur de l’Angleterre après la mort de Charles Ier, autorise les Juifs à entrer en Angleterre.
En 1789-1790
La Révolution française proclame les droits de l’homme et du citoyen, fait des Israélites des Français authentiques.
En 1799
Napoléon fit une proclamation aux Juifs d’Asie, les invitant à se regrouper sous son étendard et à reconquérir la cité sainte, mais la campagne de Napoléon fut une faillite complète et son projet ne se réalisa point.
En 1831
Méhémet Ali l’Égyptien s’empare de Jérusalem.
En 1840
Les Turcs reprennent la ville de Jérusalem.
En 1852
On établit le statut des lieux saints.
En 1881
1500 familles juives sont détruites en Pologne.
À Toulouse, on organisait à chaque fête de Pâques, après la messe, une course aux Juifs, on les frappait au visage en criant : « Mort aux Juifs. »
Théodore Herzl
Alla vers le pape Pie X, le 25 janvier 1904. Il demande son appui envers le sionisme. Le pape Pie X lui répondit : « Nous ne pouvons tolérer que la Palestine soit confiée aux Juifs, que les Juifs attendent leur Messie, mais le nôtre est déjà venu. Jérusalem ne peut appartenir aux Juifs. »
En 1919
30 000 Juifs sont massacrés en Ukraine et en Pologne. Le pape Pie XII, avec Hitler, sont pour l’extermination des Juifs (voir le livre du vicaire Hochhut, éditions du Seuil-Paris).
Population juive
Au temps de Jésus, il y avait 3 millions de Juifs (Jérémie 46:28).
Au début du XVIe siècle, il y en a 11 millions.
20 ans plus tard, il y en a 13 millions.
Avant la guerre de 1939, il y en avait 20 millions.
Entre 1939 et 1945, Adolf Hitler a fait périr six millions de Juifs.
Habitants dans la ville de Jérusalem
| Année | Juifs | Musulmans | Chrétiens | Total |
|---|---|---|---|---|
| 1844 | 7120 | 5000 | 3390 | 15510 |
| 1887 | 28000 | 7560 | 7070 | 42630 |
| 1895 | 30794 | 10000 | 10206 | 51000 |
| 1898 | 55000 | 7660 | 7890 | 70550 |
| 1907 | 45000 | 8000 | 8850 | 61850 |
| 1912 | 45000 | 10000 | 15000 | 70000 |
| 1948 | 100000 | 40000 | 25000 | 165000 |
| 1967 | 195700 | 54963 | 12646 | 263309 |
Il y avait en Palestine
- En 1908 : 41 000 Juifs.
- En 1932 : 175 000.
- En 1948 : 655 000.
- En 1957 : 1 700 000.
L’immigration s’étant extraordinairement accrue depuis la proclamation de l’État d’Israël, ainsi, environ 1 000 000 de Juifs sont retournés dans leur patrie en 9 ans.
Fin 1972
La population d’Israël (sans les territoires occupés en 1967) comportait :
- 2 650 000 Juifs.
- 344 000 musulmans.
- 77 000 chrétiens.
- 37 000 Druzes et autres.
- 550 Samaritains.
- Total : 4 300 000 habitants (Ministère des Affaires étrangères, Jérusalem 85, division d’information).
Israël doit revenir dans son pays
Qui a dit cela ? Les hommes ? Non ! C’est Dieu !!!
Ainsi parle le Seigneur l’Éternel :
Alors l’Éternel Dieu :
Dieu dit par Ésaïe :
Les Juifs, peuple spécial de Dieu
Aucune puissance au monde, aucun homme, quelle que soit sa position, que je sois un roi, un prince, César l’empereur, un président, un général, Hitler, Satan ou les démons, nul ne pourra détruire ce que Dieu a destiné à vivre.
Dans tous les lieux de leur dispersion, les Juifs refusent de s’assimiler, car les Juifs se reconnaissent, ils se regroupent et parfois ils forment des colonies importantes et prospères.
Car dans le cœur du Juif, au fond de son être, il y a cette espérance : un jour de retourner dans son pays.
La phrase bien connue entre les Juifs : « L’an prochain à Jérusalem. »
Le retour d’Israël dans son pays et le plan divin à son égard
Rassemblement d’Israël
Pour rassembler Israël dans son pays, Dieu s’est servi des hommes tels que :
- Des colons.
- Du docteur Pinsker.
- De Théodore Herzl.
- D’Eliezer Ben Yehouda.
- Du chimiste Chaïm Weizmann.
- Du général Allenby.
- De David Ben Gourion.
Les colons
En 1878, la première colonie agricole fut fondée par un groupe de Juifs venus de Jérusalem sous le nom de Petha-Tikva, qui signifie : « porte de l’espoir ». Cette colonie est devenue un centre agricole, industriel et culturel de 110 000 habitants. Elle a été fondée près de la mer Méditerranée, et dans la banlieue de cette colonie, là s’est fondée la ville de Tel-Aviv en 1909.
Aujourd’hui, Tel-Aviv compte 1 000 000 d’habitants.
En 1882, un groupe d’étudiants juifs
Prend la décision d’aller en Palestine afin d’y construire, comme de simples travailleurs agricoles, un foyer national pour le peuple juif, sous le nom de Bilou, mot hébreu qui signifie : « maison de Jacob ». Ils fondèrent la colonie près de Jaffa. Au cours de la même année, des Juifs roumains créèrent des colonies près de Safed et de Haïfa.
Dans la même année, s’est fondé à Vienne l’organisation d’étudiants qui se donne le nom de « En avant » et ce groupe, plus tard, jouera un rôle important dans le mouvement sioniste de Théodore Herzl (Histoire du sionisme).
Le docteur Pinsker, l’organisation agricole
À la fin de l’année 1882
Le docteur Pinsker, un Juif, proposa la création d’une association pour soutenir l’activité agricole des Juifs dans les colonies palestiniennes. Il sera aidé par un homme juif que Dieu avait préparé, le baron Edmond de Rothschild de Paris, qui donnera 1 milliard pour cette terre juive.
Entre 1870 et 1896
17 colonies sont fondées. Ce fut la première organisation sioniste.
Les colonies venues au pays de Canaan étaient un maillon de la chaîne du peuple juif, mais dans le plan divin de Dieu, la nation juive tout entière devait venir. Mais Dieu avait préparé un homme nommé Théodore Herzl.
Un Juif, Théodore Herzl, père du sionisme
Né à Budapest en 1860 et élevé à Vienne, journaliste et écrivain, Juif croyant, il avait assisté au procès du capitaine français Dreyfus, d’origine juive. Herzl avait entendu crier « Mort aux Juifs », ce qui l’avait profondément remué. Petit à petit naquit en lui cette conviction qu’il allait proclamer partout : un État juif.
C’était une nécessité mondiale. Il s’en est allé de par le monde, s’adressant à des rois, des présidents, des ministres, et des papes. Il a écrit un livre qui a eu un énorme retentissement.
À Bâle, en Suisse, le 29 août 1897
Des grands personnages juifs se réunirent et le premier congrès sioniste fut fondé par lui. Dans cette même ville, Herzl avait dit : « J’ai fondé l’État juif. Si je proclamais cela ouvertement, je serais raillé de toutes parts, mais, disait-il, dans cinq ans, dans 50 ans, tout le monde en conviendra et tous le reconnaîtront. »
Nous en reparlerons, il avait dit cela en 1897. Cela s’est réalisé le 14 mai 1948. Avait-il prophétisé ?
Théodore Herzl (suite)
En 1903, Théodore Herzl
Allait accepter l’offre que le premier ministre de Grande-Bretagne, Chamberlain, lui proposa au nom de son pays : la création d’un État juif en Afrique, dans l’Ouganda.
Herzl allait accepter, mais on lui cria : « À mort l’Africain. » Herzl retrouva la direction : « C’est en Palestine seulement que renaîtra l’État juif », annonça-t-il.
Herzl
Avait dit à l’un de ses amis, le 2 juillet, la veille de son décès : « J’ai donné mon sang pour le bien de mon peuple. »
Théodore Herzl
Ce grand tribun du sionisme sera frappé par une crise cardiaque. Il mourut le 3 juillet 1904 à l’âge de 44 ans, mais il avait posé le fondement du sionisme, il en a été le père.
Docteur Chaïm Weizmann, chimiste, et la déclaration Balfour
Pendant la guerre de 1914-1918
Un savant juif, le docteur Chaïm Weizmann, avait découvert un explosif peu coûteux, mais précieux pour les Alliés.
L’Angleterre
Lui proposa une récompense, mais lui, il demanda la création d’un foyer juif en Palestine.
Le premier ministre anglais, lord Balfour
Promit que le gouvernement de Sa Majesté envisageait favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, le 2 novembre 1917.
Mais, à la fin de la guerre en 1918
Déception chez les sionistes, les vainqueurs n’ont pas tenu parole.
Mais, en 1920
La conférence des Alliés à San Remo approuva la déclaration de lord Balfour.
En 1922
La Société des Nations confirme cette décision et la convention anglo-américaine sur la Palestine l’appuie à son tour.
Cependant, plusieurs milliers de prisonniers arrivent à s’infiltrer en Terre promise.
Le général Allenby
Le 9 décembre 1917
Le général anglais Allenby conquit la Palestine et délivre Jérusalem de la puissance turque, de 1517 à 1917. Pendant 400 ans, Jérusalem a été soumise à la puissance turque.
Le général Allenby
Avait donné des ordres afin que Jérusalem, la ville sainte, soit protégée. Il pénétra dans la ville sainte à pied, la tête découverte, comme un pèlerin, avec un profond respect pour la ville de Dieu.
Dès lors, la Palestine restera entre les mains des Anglais de 1917 à 1948.
Le 27 juin 1923
Le duc de Devonshire était ministre des colonies. Il déclarait à la Chambre des lords : « Pour nous, le mandat est plus qu’une obligation nationale, c’est une obligation internationale. »
En 1933, Hitler
Devint chef de l’Allemagne. À partir de ce moment-là, les Juifs seront persécutés en Allemagne.
La guerre de 1939 à 1945
Hitler, avec ses bourreaux, les SS et la Gestapo, feront mourir 6 millions d’hommes, femmes et enfants juifs et un million de Tziganes.
Mais pendant la même période, l’Allemagne allait connaître elle aussi 7 millions de morts et 6 500 000 blessés et 1 500 000 handicapés.
La grande Allemagne et son Troisième Reich, avec ses SS et la Gestapo, restera avec ces millions de veuves et d’orphelins et devra payer le prix des réparations de guerre aux nations, ce qu’elle fait jusqu’à maintenant.
Hitler, en voulant détruire les Juifs, a détruit l’Allemagne et lui aussi. Il avait oublié ce que Dieu avait dit concernant Israël :
19 février 1947
La Grande-Bretagne décide d’abandonner le mandat de la Palestine.
29 novembre 1947
Les Nations unies adoptent le partage de la Palestine entre Juifs et Arabes.
Le 14 mai 1948
L’armée britannique quitte Jérusalem.
La proclamation de l’État d’Israël
Israël est né 2000 ans avant Jésus-Christ avec l’appel d’Abraham (Genèse 12).
Israël renaîtra 2000 ans après Jésus-Christ et cela se fera de la manière suivante :
Rien ne pouvait empêcher la renaissance d’Israël, car c’est ce peuple que aucune force au monde, aucun homme, aucune nation, même les démons et le diable, ne pourront maudire, ceux que Dieu a bénis et décidé de son avenir.
Israël renaît en un jour
La renaissance d’Israël, 2000 ans après Jésus-Christ, était annoncée par le prophète Ésaïe :
Jésus le Messie avait dit :
Jésus a dit : Israël sera dispersé (mais Jésus n’a pas dit : sera anéanti).
L’État d’Israël : David Ben Gourion
À 16h00, le 14 mai 1948
À Tel-Aviv, qui signifie : « colline du printemps », à la veille du sabbat 5 Lyar 5708, qui correspond au 14 mai 1948, Ben Gourion David, premier ministre, se rend dans la salle du Fonds national juif. 10 des 13 membres du conseil national sont présents, et devant 200 personnalités juives, dont trois vénérables rabbins, il proclame l’État d’Israël en disant :
Confiants en l’Éternel tout-puissant, nous signons cette déclaration en cette séance du conseil provisoire de l’État sur le sol de la patrie, dans la ville de Tel-Aviv, en cette veille de sabbat » (fin de citation).
Le 14 mai 1948
Était la résurrection du pays d’Israël pour le peuple juif. La Palestine, après avoir passé par les mains des Babyloniens, des Perses, des Syriens, des Grecs, des Romains, des Byzantins, des Arabes, des croisés, des Turcs, et des Anglais.
Mais la main de Dieu prendra de la main des nations le peuple hébreu, et le placera dans son pays qui lui avait été donné (Genèse 12:7).
L’État d’Israël est un miracle vivant de la puissance de Dieu.
Le drapeau israélien
L’étoile de David hissée sur la Terre promise retrouvée. Cela n’est pas l’œuvre des hommes,
mais l’accomplissement des promesses divines.
Eliezer Ben Yehouda et la langue hébraïque
Eliezer Ben Yehouda
Né en 1858 à Louzki, en Lituanie, il est considéré comme le père de l’hébreu moderne. À une époque où l’hébreu était principalement une langue liturgique, utilisée pour les prières et les textes sacrés, Ben Yehouda a entrepris de la revitaliser pour en faire une langue vivante, parlée au quotidien par le peuple juif.
Arrivé en Palestine en 1881, il s’installa à Jérusalem et décida que sa famille parlerait uniquement l’hébreu. Son fils, Ben-Zion, fut le premier enfant de l’ère moderne à avoir l’hébreu comme langue maternelle. Ben Yehouda a également créé des milliers de nouveaux mots pour adapter l’hébreu aux besoins modernes, en s’inspirant des racines hébraïques anciennes.
Il fonda le Comité de la langue hébraïque en 1890, qui deviendra plus tard l’Académie de la langue hébraïque. Il publia également un dictionnaire monumental, le Dictionnaire complet de l’hébreu ancien et moderne, qui reste une référence. Grâce à ses efforts, l’hébreu est redevenu une langue parlée, unifiant le peuple juif dans sa patrie retrouvée.
Ben Yehouda mourut en 1922, mais son héritage perdure : aujourd’hui, l’hébreu est la langue officielle d’Israël, parlée par des millions de personnes.
La guerre des six jours en 1967
Du 5 au 10 juin 1967
La guerre des six jours fut un conflit éclair qui opposa Israël à une coalition de pays arabes : l’Égypte, la Jordanie et la Syrie, soutenus par d’autres nations arabes. Ce conflit a marqué un tournant dans l’histoire d’Israël.
Face à la menace imminente d’une attaque, Israël lança une offensive préventive le 5 juin 1967. En seulement six jours, l’armée israélienne, sous le commandement de généraux comme Moshe Dayan, ministre de la Défense, remporta une victoire spectaculaire :
- Le Sinaï et la bande de Gaza furent pris à l’Égypte.
- La Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, fut prise à la Jordanie.
- Le plateau du Golan fut conquis sur la Syrie.
Les pertes arabes furent lourdes : 20 000 soldats tués, contre 800 du côté israélien. Cette victoire permit à Israël de tripler son territoire, mais elle engendra aussi de nouveaux défis, notamment la gestion des territoires occupés et des populations arabes qui y vivaient.
Un miracle militaire
Beaucoup considèrent cette guerre comme un miracle, car Israël, un petit pays entouré d’ennemis, a réussi à vaincre des armées bien plus nombreuses et mieux équipées. Les Juifs y ont vu l’accomplissement des promesses bibliques de protection divine.
L’accès des Juifs au mur des Lamentations
Le 7 juin 1967
Pendant la guerre des six jours, les forces israéliennes, dirigées par le général Uzi Narkiss, le rabbin Shlomo Goren et les parachutistes de Motta Gur, reprirent Jérusalem-Est, y compris la vieille ville. Pour la première fois depuis 1948, les Juifs purent accéder librement au mur des Lamentations, également appelé mur Occidental, le lieu le plus saint du judaïsme.
Le rabbin Goren, grand rabbin de l’armée israélienne, sonna le shofar (corne de bélier) pour marquer cet événement historique. Des milliers de Juifs affluèrent pour prier et pleurer de joie devant le mur, qui avait été sous contrôle jordanien depuis la guerre d’indépendance de 1948.
Une prophétie accomplie
Cet événement fut perçu comme l’accomplissement de la prophétie de Jésus dans Luc 21:24, où il avait dit que Jérusalem serait « foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli ». Pour beaucoup, 1967 marqua la fin de cette période de domination étrangère sur la ville sainte.
Depuis lors, le mur des Lamentations est devenu un symbole de l’unité et de la résilience du peuple juif, ainsi qu’un lieu de pèlerinage pour les Juifs du monde entier.
Jérusalem et son temple : 40 points historiques
Jérusalem, la ville de Dieu, a une histoire riche et complexe. Voici 40 points retraçant son histoire et celle de son temple :
- 2000 ans av. J.-C. : Abraham rencontre Melchisédek, roi de Salem (Genèse 14:18).
- 1000 av. J.-C. : David conquiert Jérusalem et en fait sa capitale (2 Samuel 5:6-9).
- 960 av. J.-C. : Salomon construit le premier temple (1 Rois 6).
- 587 av. J.-C. : Les Babyloniens détruisent Jérusalem et le temple (2 Rois 25:8-10).
- 538 av. J.-C. : Cyrus autorise les Juifs à retourner à Jérusalem (Esdras 1:1-4).
- 516 av. J.-C. : Le second temple est achevé sous Zorobabel (Esdras 6:15).
- 445 av. J.-C. : Néhémie reconstruit les murailles de Jérusalem (Néhémie 2:17-18).
- 332 av. J.-C. : Alexandre le Grand prend Jérusalem sans combat.
- 167 av. J.-C. : Antiochus IV profane le temple (1 Maccabées 1:20-24).
- 164 av. J.-C. : Juda Maccabée purifie le temple (fête de Hanoukka).
- 63 av. J.-C. : Pompée, général romain, s’empare de Jérusalem.
- 37 av. J.-C. : Hérode le Grand devient roi de Judée.
- 20 av. J.-C. : Hérode commence la reconstruction du second temple.
- 4 av. J.-C. : Naissance de Jésus à Bethléem, près de Jérusalem.
- 30 ap. J.-C. : Crucifixion de Jésus à Jérusalem (Matthieu 27).
- 70 ap. J.-C. : Titus détruit Jérusalem et le temple.
- 132-135 : Révolte de Bar Kokheba ; Hadrien rase Jérusalem.
- 135 : Hadrien renomme Jérusalem « Aelia Capitolina ».
- 313 : Constantin légalise le christianisme ; Jérusalem devient un centre chrétien.
- 326 : L’impératrice Hélène fait construire l’église du Saint-Sépulcre.
- 614 : Les Perses s’emparent de Jérusalem et massacrent les chrétiens.
- 629 : L’empereur Héraclius reprend Jérusalem.
- 638 : Le calife Omar conquiert Jérusalem.
- 691 : Construction du Dôme du Rocher par Abd El Malik.
- 705 : Construction de la mosquée El-Aqsa.
- 1099 : Les croisés prennent Jérusalem et massacrent Juifs et musulmans.
- 1187 : Saladin reprend Jérusalem aux croisés.
- 1229 : Traité de Jaffa : Jérusalem est partagée entre chrétiens et musulmans.
- 1244 : Les Égyptiens s’emparent de Jérusalem.
- 1517 : Les Ottomans, sous Selim Ier, prennent Jérusalem.
- 1538 : Soliman le Magnifique reconstruit les murailles de Jérusalem.
- 1831 : Méhémet Ali l’Égyptien s’empare de Jérusalem.
- 1840 : Les Ottomans reprennent Jérusalem.
- 1917 : Le général Allenby libère Jérusalem de la domination turque.
- 1948 : Création de l’État d’Israël ; Jérusalem est divisée (Ouest : Israël, Est : Jordanie).
- 1967 : Israël reprend Jérusalem-Est lors de la guerre des six jours.
- 1980 : Israël proclame Jérusalem comme sa capitale « éternelle et indivisible ».
- 1995 : Les accords d’Oslo tentent de résoudre le statut de Jérusalem.
- 2017 : Les États-Unis reconnaissent Jérusalem comme capitale d’Israël.
- Aujourd’hui : Jérusalem reste un point de tension entre Israéliens et Palestiniens.
La guerre du Yom Kippour en 1973
Le 6 octobre 1973
La guerre du Yom Kippour éclata lorsque l’Égypte et la Syrie, soutenues par d’autres pays arabes, lancèrent une attaque surprise contre Israël le jour du Yom Kippour, le jour le plus saint du calendrier juif. L’objectif était de reprendre les territoires perdus en 1967.
Les forces égyptiennes traversèrent le canal de Suez, tandis que les Syriens avancèrent sur le plateau du Golan. Israël, pris par surprise, subit de lourdes pertes initiales. Cependant, sous la direction de la Première ministre Golda Meir et du général Ariel Sharon, l’armée israélienne se ressaisit.
Après de violents combats, Israël repoussa les Syriens au-delà de la ligne de 1967 et avança vers Damas. Sur le front égyptien, les forces israéliennes traversèrent le canal de Suez, encerclant la 3e armée égyptienne. Un cessez-le-feu fut négocié le 25 octobre 1973 sous l’égide des Nations unies.
Bilan
Israël perdit 2 600 soldats, tandis que les pertes arabes s’élevèrent à environ 15 000 hommes. Cette guerre renforça la détermination d’Israël à défendre ses frontières, mais elle ouvrit aussi la voie à des négociations de paix, notamment les accords de Camp David en 1978 entre Israël et l’Égypte.
Janvier 1991 : La guerre du Golfe
Janvier 1991
Lors de la guerre du Golfe, déclenchée par l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam Hussein, Israël fut indirectement impliqué. Bien qu’Israël ne participât pas directement au conflit, Saddam Hussein tenta de l’entraîner dans la guerre pour diviser la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
L’Irak lança 39 missiles Scud sur Israël, visant principalement Tel-Aviv et Haïfa. Ces attaques causèrent des dégâts matériels et firent 2 morts directs, mais la population israélienne fut profondément marquée. Les habitants durent se réfugier dans des abris et porter des masques à gaz, craignant des attaques chimiques.
Sous la pression des États-Unis, Israël s’abstint de riposter pour éviter une escalade qui aurait pu compromettre la coalition. Ce fut une période de grande tension, mais elle démontra la résilience du peuple israélien face aux menaces extérieures.
Les réalisations des prophéties concernant Israël
De nombreuses prophéties bibliques concernant Israël se sont réalisées au fil des siècles, renforçant la foi de ceux qui voient dans ces événements la main de Dieu :
- Dispersion d’Israël : Prédite dans Deutéronome 28:64, réalisée après la destruction de Jérusalem en 70 ap. J.-C.
- Préservation du peuple juif : Malgré les persécutions, les Juifs ont survécu, comme annoncé dans Jérémie 31:35-36.
- Retour dans leur pays : Ézéchiel 37:21 et Ésaïe 11:11-12 se sont réalisés avec le retour des Juifs en Palestine, notamment après 1948.
- Renaissance d’Israël en un jour : Ésaïe 66:8, accompli le 14 mai 1948 avec la proclamation de l’État d’Israël.
- Jérusalem sous contrôle juif : Luc 21:24, réalisé en 1967 avec la prise de Jérusalem-Est.
- Prospérité d’Israël : Ésaïe 35:1-2, visible dans les avancées agricoles et technologiques d’Israël moderne.
Ces réalisations sont perçues comme des signes que Dieu continue de veiller sur son peuple, conformément à ses promesses.
Les grands personnages juifs
Le peuple juif a donné au monde de nombreux personnages qui ont marqué l’histoire dans divers domaines :
- Moïse : Le libérateur d’Israël et le législateur qui reçut les Dix Commandements (Exode 20).
- David : Roi d’Israël, auteur de nombreux Psaumes, et figure messianique (1 Samuel 16).
- Salomon : Roi sage, constructeur du premier temple (1 Rois 3).
- Ésaïe : Prophète qui annonça la venue du Messie (Ésaïe 7:14, 53).
- Albert Einstein : Physicien, auteur de la théorie de la relativité (1879-1955).
- Sigmund Freud : Fondateur de la psychanalyse (1856-1939).
- Marc Chagall : Peintre et artiste (1887-1985).
- David Ben Gourion : Premier ministre et père de l’État d’Israël moderne (1886-1973).
- Golda Meir : Première ministre d’Israël, figure clé de la guerre du Yom Kippour (1898-1978).
- Eliezer Ben Yehouda : Revitalisateur de la langue hébraïque (1858-1922).
Ces figures illustrent l’impact du peuple juif sur la spiritualité, la science, la culture et la politique mondiale.
Cette race (les Juifs) ne passera pas, le Messie Jésus sera revenu
Jésus a dit dans Matthieu 24:34 :
Beaucoup interprètent cette parole comme une promesse que le peuple juif perdurera jusqu’au retour du Messie. Malgré 2000 ans de persécutions, d’exils et de tentatives d’extermination, les Juifs sont toujours là, et leur retour en Israël est vu comme un signe des temps messianiques.
Le retour du Messie
Selon les Écritures, le Messie reviendra pour établir son règne à Jérusalem. Zacharie 14:4 annonce que ses pieds se poseront sur le mont des Oliviers, et Romains 11:26 promet que « tout Israël sera sauvé » lors de ce retour.
Pour les chrétiens, ce Messie est Jésus, qui reviendra en gloire pour juger les nations et établir un royaume de paix. Pour les Juifs, l’attente du Messie reste une espérance centrale de leur foi.
Conclusion
L’histoire d’Israël, de Jésus Christ à nos jours, est une histoire de foi, de persévérance et de miracles. Elle témoigne de la fidélité de Dieu envers son peuple et de l’espérance d’un avenir où toutes les promesses divines s’accompliront.
Amen.
Les 2000 ans d’histoire d’adam à Abraham 
La Bible Strong
Partager :
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre) WhatsApp
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
- Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Reddit
- Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tumblr
- Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pocket
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Telegram
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Imprimer