
Traduire
Récit transmis par le Pasteur LOUBET Edmond.

L’an dernier nous nous trouvions dans la banlieue de Marseille à Berre-l’Étang. Là, avec quelques frères nous sommes allés chercher une place pour le stationnement de nos caravanes. Après quelques vérifications d’ ordre pratique, nous nous sommes installés avec nos familles dans un endroit qui n’était pas dangereux.
La rivière était proche mais avec seulement quelques centimètres d’eau sur le bord. Le lendemain chacun de nous est allé au travail. C’est alors que dans la journée, un événement imprévisible se produisit. Un enfant venait de se trouver mal. Tout le monde accourut vers lui pour voir ce qui se pas-sait.
De ce fait deux enfants restèrent sans surveillance pendant quelques instants. Après que l’enfant fut revenu à lui, que le malaise avait cessé, on s’aperçut qu’un des deux autres enfants n’était plus là.On fit immédiatement des recherches dans tout le campement, hélas, sans résultat. La panique régnait sur le terrain.Toutes les mamans cherchaient avec cris et pleurs l’enfant disparu.
On a cherché pendant de longues minutes le long de la berge de l’étang, dans les roseaux,sans aucun résultat. Une demi-heure plus tard la grand-mère de l’enfant retourna à l’étang et soudain, à quelques mètres dans l’eau, elle aperçut un petit tricot rouge qui flottait. Elle se jeta avec précipitation dans l’eau et reconnut le corps de l’enfant. A ses cris tous les gitans vinrent auprès d’elle.
On essaya par tous les moyens de ranimer l’enfant. On fit appel aux pompiers et après une trentaine de minutes d’efforts on constata le décès de l’enfant. Dans l’affolement général, le prédicateur Sabas Talis, accompagné des pompiers, emporta le noyé à un hôpital situé à plusieurs kilomètres de Berre-l’Étang. Les médecins firent l’impossible.On brancha sur lui toutes sortes d’appareils. On tenta même l’encéphalogramme.
Le cerveau et le cœur étaient totalement arrêtés. Les médecins dirent – on ne peut plus rien. Il est mort.Voyant les cris et,les pleurs, les médecins le mirent sous le ballon d’oxygène, et au bout d’une heure, le cœur s’est mis à fonctionner, mais les poumons et le cerveau étaient toujours morts. Quand l’appareil s’arrêtait, le cœur s’arrêtait aussi et cela a duré encore 2 heures. Toute la famille s’était réunie dans l’hôpital pour prier. Deux autres heures plus tard on le transporta avec l’ambulance à l’hôpital de Marseille où on le mit, dès son arrivée, en réanimation.

C’est alors que le médecin fit cette déclaration:- Vous m’apportez un mort. En effet, il s’était déjà passé cinq heures et la température de son corps était descendue à 32.
Tard dans la soirée, la famille est repartie aux caravanes et là tous les prédicateurs se réunirent avec Yacob pour prier. Nous nous attendions à un grand miracle. Au cours de la prière, on demanda si quelqu’un avait un texte de la Parole de Dieu à proposer. On indiqua le Psaume 23:4 : ,, Quand Je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi., L’assurance est venue en nos cœurs. Vers 4 heures du matin, on est retourné à l’hôpital. Il y avait alors seize heures d’écoulées depuis que l’enfant s’était noyé
Le père de l’enfant, le prédicateur Mayer dit < bébé >, téléphonait à l’hôpital toutes les demi-heures pour avoir des nouvelles.- Venez vite, lui a-t-on dit, le cerveau de l’enfant commence à fonctionner. I1 a ouvert les yeux et bougé les bras. Maintenant il faut attendre.A ces mots nous avions compris que le Seigneur avait fait le miracle. l’enfant était ressuscité. Le médecin. lui-même confirma le miracle : a- Il est impossible, dit-il, à un noyé de revivre quand les cellules du cerveau sont arrêtées, car il est cliniquement mort. Dans l’hôpital, on appelle le petit enfant ” le ressuscité. le miraculé. >Cependant, malgré la vie qui avait repris, l’enfant restait inerte, les yeux fixes.- Il faudra plusieurs mois et même plusieurs années avant qu’il bouge, qu’il parle et marche à nouveau, nous dirent les docteurs.
Après vingt jours d’hôpital, nous avons sorti l’enfant de l’hôpital, conscients que Dieu l’avait guéri. Effectivement, quelques jours plus tard, l’enfant marchait et parlait normalement comme autrefois. Gloire au Seigneur. Ce miracle a eu des conséquences heureuses puisqu’il a contribué à la conversion de vingt personnes oui décidèrent de suivre le Seigneur dans les eaux du baptême