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Le livre des NOMBRES

Introduction :

Le livre des « nombres » est le livre du désert et signifie « dénombrement ». La désignation hébraïque de cet ouvrage est « Be midhbar », « dans le désert de », expression contenue dans le premier verset : « L’Eternel parla à Moïse dans le désert du Sinaï ». Les LXX l’intitulent « Arithmoi » ou « Nombres ». D’où les titres en latin et en français, à cause de la prédominance des recensements dans ce livre. Le titre hébreu convient parfaitement au thème général : Israël formé par Dieu dans le désert.

1° Clef du livre :

Pérégrination (longues marches, tourner en rond) .

2° Verset central :

Nombres 1/19 : « Moïse en fit le dénombrement dans le désert de Sinaï, comme l’Eternel le lui avait ordonné ».

3° Chapitre central :

Chapitre 19. Chapitre de la vache rousse et de l’eau de purification.

4° Auteur :

Moïse. 

Le livre commence par ces mots : « Et l’Eternel dit à Moïse ». Cette déclaration revient constamment et c’est par elle que le livre se termine Nombres 36/13. Deux faits sont incontestables :

              1°) L’auteur a eu à sa disposition des documents écrits par un témoin oculaire. La liste du double dénombrement, les détails si précis de l’itinéraire du peuple dans le désert ne peuvent avoir été composés après coup, et surtout à un très long intervalle des événements. 

              2°) Il est évident que tous les récits portent la marque d’un homme qui à vécu lui-même la vie du désert et qui la connaît jusque dans ses moindres particularités. Or, quel homme mieux que Moïse répond à ces traits. Quel homme mieux que lui pouvait donner le récit fidèle des événements auxquels il avait été mêlé de si près.

5° Destinataire :

Les Hébreux.

6° Date de la rédaction du livre :

Entre 1 500 et 1 450 ans avant Jésus-Christ.

7° Portée du livre :

40 années de pérégrination du peuple d’Israël dans le désert.

8° Plan du livre : 

     Nombres 1/1         Nombres 12 : Israël voyage du Sinaï à Kadès Barnéa.

     Nombres 13           Nombres 19/22 : Israël campe à Kadès Barnéa.

     Nombres 20           Nombres 33/49 : Les voyages d’Israël dans le désert.

     Nombres 33/50     Nombres 36/13 : Instruction concernant l’entrée des Hébreux dans la terre promise.

9° Résumé du livre : 

Le livre des Nombres relate le dénombrement du peuple d’Israël et ses voyages du Sinaï jusqu’à Kadès Barnéa où il campa et d’où il envoya des espions en Canaan pour explorer le pays. Les espions, à l’exception de Caleb et Josué, à leur retour firent un rapport défavorable. Alors le peuple dû errer dans le terrible désert pendant 39 années avant de pouvoir revenir à Kadès Barnéa. Ce livre contient le récit de ces pérégrinations. La plupart de ces événements eurent lieu entre la deuxième et la quarantième année des voyages dans le désert.

10° Enseignement pratique : 

Ce livre nous enseigne comment un enfant de Dieu peut être au bénéfice du sang, être parfaitement sauvé et cependant ne pas bénéficier de la plénitude des plus grandes bénédictions que Dieu lui offre dans sa grâce et cela à cause de sa désobéissance et de son incrédulité. Dieu permet souvent au chrétien de vivre

l’expérience du désert afin qu’il puisse croître dans la foi et se confier en Dieu bien davantage . La volonté parfaite de Dieu pour nous n’est pas une vie de désert, mais beaucoup occupe une position d’incrédulité qui leur donne d’errer comme les Hébreux jusqu’à ce qu’il soit disposé à obéir à Dieu et à entrer par la foi dans le pays promis.

11° Comment Jésus y est vu : 

Le livre des « Nombres » nous montre le Christ non seulement comme l’astre de Jacob (étude Ici …) ou comme celui qui va frapper la nation ennemie, mais aussi comme le serpent d’Airain, Jean 3/14 : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé », le rocher frappé 

1 Corinthiens 10/4 : « Ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ », et aussi les villes de refuge Hébreux 6/18 : « Il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposé ».

12° Application dispensationnelle : 

Nous voyons dans la deuxième occasion donnée à Israël d’hériter la terre promise. Israël échoua par incrédulité la première fois, mais il passa le Jourdain la deuxième fois. Aussi Israël refusa de reconnaître en Jésus son Messie et d’accepter son royaume céleste lors de sa première venue, mais il acceptera son royaume terrestre et lui-même comme Roi lors de son retour en gloire.  

Historicité :

Diverses écoles la contestent. La connaissance de la vie des peuplades du désert confirme d’une façon étonnante les affirmations du livre des Nombres. 

Le Sauveur et les Apôtres ont rendu témoignage de ce livre.

  • Le serpent d’airain Jean 3/14.
  • Les serpents qui ravageaient les Israélites 1 Corinthiens 10/9.
  • Fautes et châtiments de Baal Peor 1 Corinthiens 10/8.
  • Le péché de Balaam 2 Pierre 2/15-16 ; Apocalypse 2/14.

 

Le message : Ce livre est la suite naturelle du Lévitique. 

Son message est triple :

   Le service.

Dieu demande à son peuple racheté de la servir librement. Ce service est parfaitement juste dans le plan de salut.

    2° L’ordre.

Ce deuxième message va de pair avec le premier : ordre, dans le camp, la famille, la bataille, le service du Tabernacle, rien n’était laissé à la volonté propre. Chaque serviteur était dénombré, avait sa tâche bien définie, connaissait sa place dans la famille (parallèle dans 1 Corinthiens 12).

Le livre des Nombres nous révèle que Dieu aime l’ordre dont il est l’auteur. Sa bénédiction se répand sur un peuple uni et ordonné. Nous le voyons donner à Moïse et à Aaron des instructions relatives à un recensement.        

Les tribus sont ensuite disposées de manière à être comptées (Nombres 1 et 2); les chefs, les sacrificateurs et les Lévites sont choisis, et des responsabilités leur sont confiées.

Le graphique,

suivant vous montrera de quelle façon Dieu réunit son peuple autour de lui. Les douze tribus gardaient le tabernacle autour duquel elles prirent position. Les Lévites (divisés en trois familles qui étaient les Merarites, les Guerschonites et les Kehathites) campaient juste à côté du tabernacle dont Moïse, Aaron et la famille sacerdotale gardaient l’entrée. Celle-ci représentait le seul moyen de pénétrer dans le sanctuaire et la présence de Dieu.

Parmi ceux qui ont étudié la description du camp, certains croient que l’ensemble, disposé de cette manière, formait une circonférence d’environ 19 kilomètres. Le spectacle devait être impressionnant ! Il y avait là 3 millions de personnes, dans un ordre absolument parfait, avec une nuée reposante, durant le jour, sur le tabernacle qui était éclairé, la nuit, par la même nuée ayant l’apparence d’un feu (Nombres 9/15-23) 

Avertissement solennel contre l’incrédulité.

« La vie du désert » est le symbole d’une âme convertie (sortie d’Egypte c’est-à-dire « du monde du péché ») qui lutte avec les circonstances de la vie, mais qui n’a pas la force de rentrer dans le pays de la promesse.

Le symbolisme. 

LE CAMP.

Organisé dans un ordre parfait autour du tabernacle, c’est l’image de Christ au milieu de son peuple.         

LA NUEE.

Elle réglementait tous les mouvements du camp, elle est le symbole de la direction du SaintEsprit qui ne fait jamais défaut : « Il ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie ». LES DEUX TROMPETTES D’ARGENT. Nombres 10/1-10. Elles étaient en relation étroite avec la nuée, c’était le symbole de la voix de Dieu.

AARON.

Ce livre des Nombres nous donnent un enseignement nouveau sur le Souverain Sacrificateur. Nous voyons le Grand Prêtre avec l’encensoir plein de parfum, courant vers le peuple, se déplaçant entre les morts et les vivants pour faire l’expiation. C’est l’image de Christ qui fut insulté, chassé, crucifié, mais qui fait l’expiation, puis se place comme intercesseur entre Dieu et les hommes.

LE SERPENT D’AIRAIN.

Nombres 21/4-9. C’est le symbole de Jésus-Christ Jean 3/14 ; 2 Corinthiens 5/21.

LES VILLES DE REFUGE.

Six villes Nombres 35/6 : Il y a Kadès, Sichem, Hébron (en Juda), à l’Ouest du

Jourdain. Betser (Ruben), Ramoth (en Galaad), et Golan à l’Est du Jourdain Josué 20/7-8 ; 

Deutéronome 19/3 ; Exode 21/13. Toutes ces villes étaient des villes Lévitiques. Chaque meurtrier involontaire pouvait se sauver dans l’une de ces villes jusqu’à la mort du Souverain Sacrificateur, ensuite ils étaient libérés. Symbole de Christ, sa mort nous libère.

LE ROCHER FRAPPE.

Nombres 20/7-11 ; 1 Corinthiens 10/4 ; Exode 17/5 ; 1 Corinthiens 10/4. Déjà frappé une fois ne doit pas être frappé une deuxième fois. Par cet acte, Moïse s’exalte lui-même et implique l’idée (en type) qu’un seul sacrifice est insuffisant, niant ainsi l’efficacité éternelle du sang Hébreux 9/25-26 ; 10/3, 11-12. Le sacrifice de la messe est de ce fait une hérésie puisqu’il prétend constituer effectivement le renouvellement du sacrifice de Christ, mort une fois pour toutes et pour toujours assis à la droite de la majesté divine.

Il convient de remarquer que malgré la désobéissance de Moïse qui devait parler au rocher et non le frapper, Dieu a accordé de l’eau au peuple ; on serait tenté de dire que le moyen a réussi en dépit de l’ordre de Dieu, mais il ne faut pas oublier que Moïse paya chèrement sa désobéissance en étant privé de

l’immense joie d’introduire les enfants d’Israël dans la terre promise Nombres 20/12 ;  Deutéronome 34/5-6.

LA VACHE ROUSSE.

Nombres 19/1-10. La vache rousse est le type du sacrifice de Christ, comme base de la purification du croyant, de la souillure qu’il a contacté au cours de son pèlerinage terrestre. La vache rousse est aussi une illustration de la méthode de purification Jean 13/3-10 ; 1 Jean 1/7-10 ; Hébreux 9/13.

Les sept murmures.

         Au sujet du chemin  Nombres 11/7-3.

         Au sujet de la nourriture  Nombres 11/4-6.

         Au sujet des géants  Nombres 13/33 ; 14/2.

         Au sujet des jugements divins  Nombres 16/41.

         Au sujet de la femme de Moïse  Nombres 12/1-2.

         Au sujet du désert  Nombres 20/1-5.

         Au sujet de la manne  Nombres 21/5.

Après une année de préparation au Mont-Sinaï, les Israélites marchèrent pendant onze jours; ils atteignirent dors Kadès Barnéa, dans le désert de Paran. Ils s’étaient avancés en bon ordre, telle une unité bien organisée. Ils étaient cependant en proie à la rébellion, et les plaintes se multipliaient (Nombres 11/135). La jalousie s’était infiltrée parmi ses chefs et avait même pénétré jusque dans la famille de Moïse  (Nombres 12/1-16). Le doute et l’incrédulité du peuple allaient être lourds de conséquences.

Arrêtés à cause de leur manque de foi

Du désert de Paran, Moïse envoya douze espions sur le territoire de Canaan. Ces hommes revinrent tous en déclarant que le pays était bon et que ses habitants étaient forts. Dix d’entre eux affirmèrent cependant qu’il serait impossible de s’installer là et qu’il valait mieux retourner en Egypte. Deux autres, Josué et Caleb, restaient assurés de la victoire. Quant au peuple, il se transforma en une troupe indisciplinée; refusant de croire que Dieu avait l’intention de lui donner ce pays, il était résolu à lapider ses chefs.

Dieu s’apprêtait à exercer son jugement sur les enfants d’Israël et à les détruire, mais Moïse intercéda une fois encore, exactement comme il l’avait fait lorsqu’on avait élevé le veau d’or. Il obtint le pardon de son peuple.   

Les dix espions dépourvus de toute foi périrent, frappés d’une plaie; ceux qui étaient âgés de vingt ans et plus (à l’exception de Josué et de Caleb) furent avertis que jamais ils n’entreraient en Canaan. Ils se repentirent mais, quelque temps plus tard, ces gens se révoltèrent à nouveau en essayant de pénétrer dans le pays de la promesse, et cela malgré les ordres reçus de Moïse. Ils furent battus par les Amalécites et les Cananéens qui les mirent en fuite (Nombres 14/1-45).

Une période d’apprentissage

Le livre auquel nous donnons le nom de «livre des Nombres» est appelé, en hébreu, « dans le désert » ou « voyages au travers du désert »., Après avoir tourné le dos à Canaan, les Israélites durent errer dans le désert pendant 39 ans (Deutéronome 2/14), jusqu’au jour où une génération tout entière eût disparu (Nombres 15/1-20:13).

L’accomplissement du plan de Dieu à leur égard fut ainsi retardé, mais le Seigneur continua à se montrer fidèle envers eux. Il leur donna leur nourriture quotidienne, les guida au moyen d’une nuée et d’une colonne de feu, et il accepta leurs sacrifices et le culte qui lui était offert à l’intérieur du tabernacle.

Dans Nombres 16/1-50,

nous lisons que Koré, Dathan et Abiram furent à la tête d’une vaste rébellion contre Moïse. Le résultat est qu’ils périrent, eux, leur famille et 14 700 Israélites. Dieu confirma à ce moment-là qu’il avait bien choisi Aaron pour lui servir de prêtre, et il le fit en permettant à sa verge de fleurir (Nombres 17).

D’autres événements nous sont encore décrits dans Nombres 15 à 22/1. L’expérience des serpents venimeux (Nombres 21/6-9) montra une fois de plus aux Israélites la nécessité de la foi. Tous ceux qui élevaient les regards vers le serpent d’airain confectionné par Moïse et dressé sur une perche avaient la vie sauve.

Nous pouvons tirer d’autres leçons des événements décrits dans ces différents chapitres.

Dieu est bon; il pardonne. Il continue à nous diriger même lorsque nous nous sommes écartés de sa volonté parfaite. Mais le prix à payer est très lourd, pour celui qui doute ! 

Semblables aux Israélites, nous pouvons nous laisser dominer par la crainte qui, elle, nous empêchera de jouir de ce que Dieu avait prévu de meilleur pour nous. Il est possible que, comme eux, nous ayons l’impression d’être des «sauterelles», face à nos problèmes (Nombres 13/33). Lorsque, oubliant Dieu, nous comparons nos difficultés à la force qui est la nôtre, notre voyage comme le leur, toujours sera fait de désespoir.

DERNIERES INSTRUCTIONS

Nombres 35, Deutéronome1, 7, 11-12, 27-28, 30, 34

Au bout de quarante de vie errante, nous retrouvons Israël campant dans les plaines de Moab, à l’est de la Mer Morte (appelée aussi Mer salée). Nombres 33/50-36:13, ainsi que tout le livre du Deutéronome, nous donnent les dernières instructions qui lui sont laissées avant d’entrer en Canaan.

Moïse adressa son dernier message aux enfants d’Israël environ un mois avant que ceux-ci ne traversent le Jourdain. Il s’exprima probablement à voix haute, pendant à peu près sept jours. Son auditoire était composé d’une nouvelle génération d’israélites n’ayant pas encore atteint soixante ans. Son message occupe tout le livre du Deutéronome, à l’exception du dernier chapitre, écrit sans doute par Josué.

Nous pouvons le diviser en trois discours qui sont les suivants:

Les paroles prononcées par Moïse, dans Deutéronome 6/5, semblent résumer la signification de ce que nous avons appris. Elles en sont également l’expression. Elles établissent ce qui est la clé de notre relation avec Dieu: «Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.» Nous voyons, en examinant ce passage, que l’amour est la clé, dans tout ce qui touche à la foi et au culte du vrai Dieu. L’amour est synonyme d’engagement. Il demande un style de vie où l’on fasse preuve d’une dévotion exclusive.  

L’amour exige toute la force du cœur et de l’âme.

Il nous est possible d’aimer de cette manière car c’est ainsi que Dieu nous aime (voyez ce que nous dit 1 Jean 4/19). 

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