C’est un palimpseste 1 qui fut « gratté » au XIIe siècle pour recevoir les écrits du Père Ephrem, d’où son nom.
C’est un manuscrit de vélin de l’Ancien et du Nouveau Testament en écriture grecque onciale. Seule une partie du manuscrit original a survécu. Il comprend quelques portions de tous les Livres du Nouveau Testament, à l’exception de la Deuxième Epître aux Thessaloniciens et de la Deuxième Épître de Jean, soit 145 feuillets, et de 64 feuillets pour l’Ancien Testament. Rédigé en Asie Mineure, il fut amené à Florence après la chute de Constantinople et Catherine de Nlédicis l’emporta en France.
Ce texte serait de la première moitié du Ve siècle. C. Tischendorf remit au jour le texte primitif à l’aide de produits chimiques. Ce manuscrit se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque nationale de France.
1. Terme venant du grec palin (« de nouveau ») et psestos (« raclé c’est à dire un manuscrit qui a été « gratté » pour être utilisé à d’autres fins : il contenait primitivement la Bible entière.